28 décembre 2007
21 décembre 2007
Calatrava
Je vous néglige et je m'en excuse. Le tourbillon de la vie m'aspire dans une spirale plutôt plaisante ces jours derniers ce qui fait que j'ai préféré savourer que raconter, tâter pour voir jusqu'à quel point je suis vivante plutôt que de mettre sur papier des éléments qui me mènent à le croire.
Ce soir, j'aurais envie de vous partager mon admiration envers Santiago Calatrava, cet architecte espagnol contemporain. D'abord, parce qu'il pratique un(e) art/science que j'apprécie vivement et qui constitue ma formation première soit l'architecture. Ensuite, parce que le type présente des traits se rapprochant du génie. Bon... d'accord, génie, c'est utiliser l'artillerie lourde. Je sais relativiser. Mandela et Ghandi ... de grands hommes !
Mais n'empêche ... c'est tout-de-même un être d'exception. Admettons spontanément que l'homme a des aptitudes portées au-delà du niveau commun. Pour qui j'ai beaucoup, beeaauucoup (observez la bave qui coule près de la commissure de mes lèvres) d'admiration (d'envie, ouais, sois honnête !).
Je parle d'un crack de la création. De partir de rien et d'aboutir à un résultat comme c'ui-là.
Cette poésie de l'espace.
Il est aussi sculpteur, physionomiste, décortiqueur, ingénieur, observateur et reproducteur de la nature.
Ses halls comme des forêts, ses toitures comme des ondulations de feuilles ou des pétales, ses ponts comme des bras tendus à l'autre rive.
À ces détracteurs qui disent qu'il ne fait que de simples réponses formelles, je réponds : mais quelles réponses formelles !!!
Et si ce n'était que ça ? Mais en plus, ça défie les lois de la gravité, ça semble fonctionnel (quoique je ne les ai pas marché), ça donne une âme à un lieu, une symbolique à l'oeuvre de l'humain dans sa société, dans son rapport au lieu public.
Il ne faut pas vous méprendre. Je suis sans cesse séduite par l'architecture vernaculaire. Celle du "sans beaucoup de ressources on trouve des façons ingénieuses de se loger". Mais je demeure sensible à cette recherche d'esthétisme. À ce mariage de la technique et de l'organique. Au fait de donner une direction claire à son oeuvre sans être rigide.
Plusieurs bâtiments de Calatrava ont des pièces amovibles, des pare-soleil en mouvement, des ailes qui se déploient. Dans la plupart des cas, ces éléments mobiles contribuent à rendre l'oeuvre encore plus forte et marquante. Mais je me questionne présentement sur certains artifices qu'on retrouve sur de récentes oeuvres (et d'autres à venir) qui sont quelque peu inquiétante. J'y reviendrai peut-être dans un futur billet.
Vous avez aimé cette brève incursion dans cet univers ?
Publié par Zablog à 7:43 PM 5 observations
03 décembre 2007
Living on crazy edge
Is she worth it ?
Source : digg
Publié par Zablog à 8:37 AM 1 observations
Classeurs : Fût-il été