10 juillet 2008

Du tac au tac

Lui, voulant se départir de cette microscopique gamine qui lui colle à la peau : Hop ! Allez, descends, L., t'es lourde, tu sais.

Moi, compatissante et à l'écoute (comme toujours, hahum) : descends ste plaît, poulette.

Gamine, surexcitée : À toi maman ! À ton tour ! Tu veux te faire prendre aussi ?

Moi, premier degré : Non, maman n'a pas besoin de se faire prendre. Ça va très bien comme ça.

Lui, air narquois : Let me quote you on that…

23 février 2008

Un embargo sur les roses, svp !

Eh bien voilà ! Bien fait pour eux (et pour elles, ces satanées roses) !

Déjà, créer une Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice était plus que souhaité dans le monde complètement dépravé dans lequel nous vivons. Avez-vous déjà vu pareille offense ? Mais si, en plus, on voit la vente de roses rouges et d'autres symboles utilisés dans de nombreux pays pour marquer la Saint-Valentin devenir chose courante en Arabie Saudite, je vous le demande, où va le monde ? Vite un embargo sur ces fleurs maléfiques et sur ces hommes sans scrupule !

Et ces malfrats se défendent en alléguant "qu'ils se réunissent régulièrement pendant le week-end pour avoir du plaisir, sans jamais violer les lois régissant la ségrégation des sexes". Gna gna gna. Avoir du plaisir, pff. Sans brimer personne ! La belle excuse, oui ! Le flirt est condamnable au même titre que le vol, la grossière indécence ou la vente de lait impropre à la consommation, tiens !

Le libertin pays qu'est le Canada devrait s'en inspirer !

Suis-je la seule à trouver, qu'en 2008, on est en droit d'être, pour le moins, sidéré ?

18 janvier 2008

Lecture pré-pubère



... rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à son coeur. Ces premières images, l'écho de ces premiers mots que nous croyons avoir lassé derrière nous, nous accompagnent toute notre vie et sculptent dans notre mémoire un palais auquel, tôt ou tard - et peu importe le nombre de livres que nous lisons, combien d'univers nous découvrons -, nous reviendrons un jour.
Carlos Ruiz Zafon

J'avais 9 ou 10 ans la première fois que j'ai été en contact avec Khalil Gibran. Je n'ai rien compris ou alors bien peu mais ça n'avait aucune importance. Je savais déjà que ces mots avaient une densité peu commune, une grande musicalité, une voix propre et que j'y reviendrais.

Et j'y suis revenue, à quelques reprises, toujours avec cette curiosité, cette surprise de découvrir une autre résonnance, ou, ah bah tiens donc, la surprise de découvrir un nouveau sens selon ma compréhension du moment, ce nouvel éclairage que l'âge ou l'expérience m'apportait.

Bien honnêtement, je pense aujourd'hui que Gibran était mi-conscient. En tout cas, clairement, il n'avait pas toute sa tête. Comment aurait-il pu écrire tout ça en toute lucidité ? Ou alors, quoi ? Il pouvait être aussi doué en étant simplement humain ?

J'avais pour lui une telle fascination. Une fascination de jeune fille de 9 ans sur ce qu'elle ne comprenait pas mais qui l'intimait d'entrer.

À l'époque, je me rappelle avoir été très sensible au texte sur les enfants. C'était de loin mon préféré. Il faut dire que cet autonomisme qui s'en dégageait (Vous pouvez leur donner votre amour, mais pas vos pensées. Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez héberger leurs corps, mais pas leurs âmes.) avait un pouvoir séducteur incomparable. Et qu'il me donnait un pouvoir que je découvrais. J'avais tout-à-coup, des possessions simples. Mes pensées, mes désirs, mes rêves. Tout ça n'appartiendrait qu'à moi seule. Quelle frondeuse je devenais !

Mais c'est lorsqu'on demande au prophète de parler du don qu'aujourd'hui, je flanche. Cette chose si peu tendance. Sexy, le don au XXIe siècle ? Completely out, ouais. Sauf à Tout le monde en garroche ou dans des campagnes d'influence d'opinion publique.

Je n'ai jamais pu le lire d'un seul trait. Comme un dessert trop sucré, même si on est bibitte à sucre, on y revient, par petites bouchées.

08 janvier 2008

Bande de scélérats



Vous le saviez et vous ne m'avez rien dit ?

Comment pourrais-je désormais vous faire confiance. Tss.

Je n'avais aucune idée jusqu'à hier du fait que le Figaro consacre son numéro Hors-Série sur Woody Allen. Vous avez ri dans vos poils d'oreilles en vous disant que je pourrais probablement devenir maîtresse dans l'art du contre-timing.

120 pages sur ce truculent névrosé, ce sensationnel dialoguiste. Et moi qui m'extasie de ces irrésistibles crises d’angoisse, comment ai-je pu contourner ça (vous aurez compris que je parle du Hors Série malheureusement pas des crises existentielles) ?

Que de savoureux moments à distiller ses caustiques aphorismes sur les religions (surtout les juifs), la musique classique (qu'il malmène au profit du jazz), les femmes, la difficulté d'aimer, la psychanalyse, la mort, les journalistes, les imposteurs, la bourgeoisie new-yorkaise et tant d'autres objets de dérision.

Après 37 longs métrages en 40 ans, passant de la dramaturgie à la comédie, ou mixant ces deux régistres, il nous fait accepter nos propres ambivalences, nos tourments contradictoires, allant jusqu'à exceller dans l'art de faire en sorte que les deux genres soient difficilement discernables tant ils s'entrelacent.

J'ai été souvent happée par la justesse avec laquelle les personnages sont dépeints. Montrés avec leurs tares, leurs faiblesses, mais aussi leur sensibilité, leur finesse, leur « humanité », sans mépris, sans complaisance.

Je pourrais tout bouffer d'Allenien. Parce que ça goûte la liberté totale, le droit à l'erreur, l'intelligence archangélique mais lucide, le sarcasme joyeux.

06 janvier 2008

Woody Allen a dit



J'ouvre un nouveau libellé qui risque de revenir de vez en cuando. J'ai une grande admiration pour ce bougre au talent charnu. Non seulement il a un esprit vif et prolifique mais il se trouve qu'en plus, il se débrouille fort bien, sur scène, derrière sa clarinette.

La citation choisie, tirée de Deconstructing Harry :

Doris: "You have no values. Your whole life, it's nihilism, it's cynicism, it's sarcasm, and orgasm."
Harry: "You know, in France I could run on that slogan and win."

28 décembre 2007

Noel chez les cocottes

Résulte une collection de faces lettes !






21 décembre 2007

Calatrava


Je vous néglige et je m'en excuse. Le tourbillon de la vie m'aspire dans une spirale plutôt plaisante ces jours derniers ce qui fait que j'ai préféré savourer que raconter, tâter pour voir jusqu'à quel point je suis vivante plutôt que de mettre sur papier des éléments qui me mènent à le croire.

Ce soir, j'aurais envie de vous partager mon admiration envers Santiago Calatrava, cet architecte espagnol contemporain. D'abord, parce qu'il pratique un(e) art/science que j'apprécie vivement et qui constitue ma formation première soit l'architecture. Ensuite, parce que le type présente des traits se rapprochant du génie. Bon... d'accord, génie, c'est utiliser l'artillerie lourde. Je sais relativiser. Mandela et Ghandi ... de grands hommes !

Mais n'empêche ... c'est tout-de-même un être d'exception. Admettons spontanément que l'homme a des aptitudes portées au-delà du niveau commun. Pour qui j'ai beaucoup, beeaauucoup (observez la bave qui coule près de la commissure de mes lèvres) d'admiration (d'envie, ouais, sois honnête !).

Je parle d'un crack de la création. De partir de rien et d'aboutir à un résultat comme c'ui-là.





Cette poésie de l'espace.





Il est aussi sculpteur, physionomiste, décortiqueur, ingénieur, observateur et reproducteur de la nature.

Ses halls comme des forêts, ses toitures comme des ondulations de feuilles ou des pétales, ses ponts comme des bras tendus à l'autre rive.



À ces détracteurs qui disent qu'il ne fait que de simples réponses formelles, je réponds : mais quelles réponses formelles !!!

Et si ce n'était que ça ? Mais en plus, ça défie les lois de la gravité, ça semble fonctionnel (quoique je ne les ai pas marché), ça donne une âme à un lieu, une symbolique à l'oeuvre de l'humain dans sa société, dans son rapport au lieu public.

Il ne faut pas vous méprendre. Je suis sans cesse séduite par l'architecture vernaculaire. Celle du "sans beaucoup de ressources on trouve des façons ingénieuses de se loger". Mais je demeure sensible à cette recherche d'esthétisme. À ce mariage de la technique et de l'organique. Au fait de donner une direction claire à son oeuvre sans être rigide.





Plusieurs bâtiments de Calatrava ont des pièces amovibles, des pare-soleil en mouvement, des ailes qui se déploient. Dans la plupart des cas, ces éléments mobiles contribuent à rendre l'oeuvre encore plus forte et marquante. Mais je me questionne présentement sur certains artifices qu'on retrouve sur de récentes oeuvres (et d'autres à venir) qui sont quelque peu inquiétante. J'y reviendrai peut-être dans un futur billet.

Vous avez aimé cette brève incursion dans cet univers ?

03 décembre 2007

Living on crazy edge

Is she worth it ?

Source : digg

27 novembre 2007

Le voyage d'une vie



Je l'ai raté. Ça m'est complètement sorti de l'idée. Pourtant, je m'étais dit ce week-end que je ne raterais pas ça ! Je suis victime de ma (saudine de) mémoire on ne peut plus défaillante, again.

Le suicide me touche. Je pense qu'on en parle encore trop peu.

Si vous savez comment je pourrais réparer mon oubli, je vous serais extrêmement reconnaissante de m'en faire part ici ! :) Je communiquerai avec vous !

25 novembre 2007

Scène de la vie quotidienne


La scène se déroule dans la cuisine vers 7h45.
Cabotine, 2 ans et demi et Maman.

Cabotine : "Maman, j'ai faim !"
Maman : "Viens mimine, on va voir ce qu'on a."
Cabotine, pimpante, regardant en direction du bocal du poisson : "Bonjour Doriiiis !"
Maman : "Tu veux lui donner sa nourriture, mimine ?"
Cabotine : "Ouiiiii"
Maman, l'air de chercher : ...
Maman, nerveuse, cherchant désespérément le poisson bleu dans le bocal : "Elle est où Doris, cocotte" ?
Cabotine, expressive à souhait : "Elle est ouuù Doris, mamaaan ?"
Maman, un soupçon de panique dans l'expression faciale : " !!! "
Cabotine, insistante, exigeant sur-le-champ qu'on éclaircisse ce mystère : "Ouuuù Doris, mamaaaan?"
Maman, complètement abasourdie devant le bocal vide : "Euh...maman est aussi mystifiée que toi, Minoune. Elle est peut-être partie au monde des fées ?"
Cabotine, songeuse : "Au moooonnde des fées ???"
Maman, cherchant quelque chose de cohérent comme explication : "Ou alors elle a décidé de faire comme Némo et de retourner à la mer?"
Cabotine, franchement sous le charme : "Ohhhhhhh".
Maman et Cabotine, se regardant, dubitatives : ...

++++++++++++++
Mise à jour, 20h : L'enigme a été résolue ! Le lieu où se cachait Doris a été identifié. Et la conclusion est moins x-filienne qu'elle en avait l'air. Lili-la-chatte n'ayant jamais même daigné s'en approcher, j'avais vite écarté cette hypothèse. Or, en lavant les coquillages pour accueillir Doris II, la découverte de Doris Première prise tout au fond d'un de ceux-ci me laissât pantoise. Des funérailles nationales sont prévues. Les drapeaux sont en berne.

13 novembre 2007

Question

Lorsqu'un blogueur qu'on apprécie, disparaît subitement de la surface du blog, sur une assez longue période, alors qu'il était plutôt assidu, doit-on s'en inquiéter ?

La vie qui bascule

Cette histoire de querelle dans une cour d'école n'est pas sans me rappeler un souvenir d'enfance que je préférerais oublier.

Je devais avoir 8 ans. Je revenais de l'école par une douce fin de journée où les flocons venaient très délicatement se poser au sol, après une bonne chûte de neige. Les rues étaient encore encombrées et la circulation difficile (quoique rare) dans cette petite ville d'une région qui en fût une, ressource, jadis.

Nous étions 5 ou 6 enfants à jouer dehors, à flâner sur le chemin du retour, comme je l'ai fait si souvent. Mon foulard désagréablement humide par la respiration ne m'empêchait pas de sourire, mes joues rosies par le contact de l'air frais. À 8 ans, les deux pieds dans la neige jusqu'aux cuisses, à se lancer des balles de neige, on ne le sait pas encore, mais avec le recul de l'âge, on peut dire que ça se rapproche du bonheur.

Je me vois donc, relancer cette balle de neige à ce petit garçon, plus jeune que moi (il devait avoir 6-7 ans mais c'est un monde de différence à cet âge). La balle étant, en fait, la réponse à plusieurs autres balles lancées à mon endroit quelques minutes auparavant. Et je revois cette balle percuter le visage de ce garçon. Mais le souvenir n'est pas aussi vif que la réponse qui s'en est suivie où le grand frère (je dirais 11-12 ans) du garçon, voyant le sang sortir du nez du gamin, me menaçait de son poing proférant diverses insultes à la petite fille estomaquée maintenant devenue. Le sourire, à ce moment, a dû vite revêtir la couleur jaune. Ce grand galet me terrifiait d'avance, mais ce jour-là, j'en ai développé une réelle trouille, moi qui étais plutôt téméraire et frondeuse. Je me rappelle avoir pris mes jambes à mon cou et être rentré chez moi sans demander mon reste, en espérant que ces jambes ne me lâcheraient pas !

Il s'est écoulé plusieurs mois (en tout cas, des mois d'enfant!) avant que je ne repasse devant la maison des deux frères, non sans espérer ne plus jamais les voir ! Et j'ai gardé pour moi cette anectode contrariante, aujourd'hui plutôt risible.

Comme cette petite fille de Saint-Eustache, sous la barre des 12 ans, il y a certaines choses qu'on ne contrôle pas complètement, une responsabilité civile qui vient avec la maturité.

Et je me demande, que serait-il arrivé si le coup porté avait été fatal ? Et dans quel état me serais-je retrouvée, au réveil, le jour suivant cet accident. Je pense à ce début dans la vie qui modulera une partie de sa perspective. Et je ne peux qu'avoir de la compassion.

État de choc !

Comment trouver un sens à tout ce à quoi on est exposé ?

Allons-y par l'exemple.

En être humain sensible, vous réagissez quand on vous parle de ce qui se passe au Darfour. Vous vous sentez impuissante, démunie, triste, en colère, et vous ne voulez surtout pas sombrer dans l'indifférence. Vous signez des pétitions. Vous en parlez autour de vous, vous donnez des sous, vous appuyez la cause.

Un matin, comme tous les autres, en mangeant votre bol de céréales bio et équitable (right?) vous lisez nonchalamment le journal (même pas celui du jour) et vous accrochez sur une pub de bouffe animale. Ayant à coeur le bien-être de votre vulnérable bête, vous vous dites qu'il faudrait bien ne pas passer outre le ravitaillement de bouffe pour votre chatte déjà obèse que voici (Lili reste calme, c'est seulement pour t'agasser, tout-le-monde sait que 3 jours/sem au gym viendrait à bout de ton ventre qui touche le sol).

Or, bien que pas complètement réveillée, vos yeux croisent cette ineptie sans pareille ! Comme vous n'avez rien contre ce détaillant, vous vous dites que ça doit être une blague de l'infographe, mais l'erreur semble se répéter ici, en page 3 !

Ça alors !



Vous aimez incontestablement votre boule de poil (encore davantage depuis la presque-tendresse qu'elle vous témoigne depuis quelques mois) mais vous vous dites que l'humain dépasse franchement le mandat qu'il a et que ça le détourne des vrais enjeux, ceux pour lesquels il devrait consacrer plus de temps !

En état de choc, vous terminez votre bol de céréales (avec désormais cet arrière-goût de revenez-y pas) en vous disant qu'il y aurait résolument plusieurs aller-retour Québec-Sud Darfour avant que n'ameniez votre Lili-chérie faire ses demandes au Père-Noël !

Non mais ! La suite, c'est quoi ? Les scéances chez le psy ? L'épilation au laser ? L'orthodontie ? Les massages suédois ? La luminothérapie en novembre, les vacances à la mer en février, Disney en juillet et les salons de bronzage en mars ? L'école privée ? Le chandail Burberry ? Les espadrilles à 300$ ? Les tickets taxi, exclusif pour chien-chien ? L'Utopie version félin avec architecture de "bits" forme Mies Van Der Rohe, en 2e service ?

08 novembre 2007

La première d'une série, je le sens.

J'aime consulter des répertoires, des catalogues, des palmarès. J'y accorde plus souvent qu'autrement une crédibilité limitée, sachant combien elles peuvent flirter avec la subjectivité de vez en cuando.

En bonne amatrice de listes, donc, je me plais à en créer et à ramener à mon nombril, celles existantes. Vous verrez que ce concept de ramener à son nombril revient parfois sur ce blogue, quand je paresse face à l'apprentissage extérieur, qui n'est, de toute façon, jamais suffisant pour que je puisse me dire: "voilà, j'arrête, ça va, là".

Celle qui suit (la liste) est une vieille chaussette qui traîne sous la porte. Je crois qu'elle circule sur le web depuis un bon moment déjà. Ça a de l'intérêt pour vous, lecteur ? Limité, je vous le concède. Vous me pardonnerez ?

Ça va comme suit.

Avez-vous déjà ? (expérimenté = caractère gras)

1. Payé votre tournée dans un bar
2. Nagé avec des dauphins dans l'océan
3. Escaladé une montagne (faudrait définir "montagne"; je n'ai pas grimpé le Kilimandjaro)
4. Conduit une Ferrari
5. Visité les Grandes Pyramides (J'imagine qu'on entend par là, celles d'Égypte. Or, celles-là, non)
6. Porté une tarentule
7. Pris un bain avec quelqu'un à la lumière des bougies
8. Dit "je t'aime" en le pensant vraiment (Chaque fois !)
9. Pris un arbre dans vos bras
10. Sauté à l'élastique (Mais ça fait très très longtemps)
11. Visité Paris
12. Regardé un orage sur la mer (Non mais sur un grand lac adjacent à l'Atlantique, si)
13. Rester éveillé toute la nuit pour regarder le lever du soleil
14. Vu une aurore boréale (Une expérience que je ne suis pas prête d'oublier)
15. Allé dans un grand événement sportif
(Un match de foot, ça compte ?)
16. Monté les marches de l'Oratoire Saint-Joseph
17. Fait pousser et mangé vos propres légumes (Surtout des pommes de terre !)
18. Touché un iceberg (Mais j'aimerais ça!)
19. Dormi sous les étoiles
20. Changé la couche d'un bébé
21. Fait un voyage en montgolfière
22. Vu des étoiles filantes (Une pluie d'étoiles filantes, en Auvergne, couchée au milieu d'un chemin de campagne, au coeur de la nuit).
23. Été saoule avec du champagne
(Et si vous m'invitez, je répète l'expérience, sans problème)
24. Donné plus que vous pouviez à une oeuvre caritative
25. Observé la nuit avec un téléscope
26. Participé à un record du monde
27. Fait une bataille avec de la nourriture
28. Parié sur le cheval gagnant (Plutôt celui qui rentre le dernier tout piteux...)
29. Demandé votre chemin à un étranger (Je ne compte plus les fois !)
30. Fait une bataille de boules de neige :-))))
31. Crié aussi fort que vous pouviez
32. Porté un agneau
33. Vu une éclipse totale
34. Escaladé une dune Arcachon !
35. Écrasé un animal en voiture (À ce jour, j'ai réussi à les éviter, mais le type en avant a eu moins de chance que moi avec un orignal...du poil sur une voiture blanche, ça contraste !)
36. Dansé comme un fou sans se soucier de qui vous regarde
37. Adopté un accent pour une journée entière
38. Sentir vraiment heureux, même un court moment
39. Eu deux disques durs sur votre ordinateur (Euh...possible?)
40. Pris soin de quelqu'un de saoul
41. Dansé avec un inconnu (Il me levait de terre !!!)
42. Observé les baleines dans l'océan
43. Volé un panneau
44. Voyagé "sac au dos" au Canada (Ah le Canada ... !!!)
45. Entrepris un long voyage sur la route (Du Guatemala à Montreal, par voie terrestre !)
46. Escaladé des rochers
47. Fait une ballade de minuit sur la plage (J'y ai aussi dormi ...)
48. Fait du parapente (Je serais partante, mais les yeux fermés !)
49. Visite l'Irlande
50. Eu le coeur brisé plus longtemps que vous n'avez été amoureux (je vais me garder une petite gêne pour celle-là)
51. Au restaurant, vous asseoir à une table d'inconnus et manger avec eux
52. Visité le Japon
53. Trait une vache (Preuve à l'appui)
54. Classé vos CD par ordre alphabétique
55. Prétendu être un super héros
56. Chanté dans un karaoké
57. Traîné au lit une journée entière
58. Joué au football Pas full-contact, par contre.
59. Fait de la plongée sous-marine (seulement en apnée)
60. S'embrasser sous la pluie
61. Joué dans la boue
62. Joué sous la pluie
63. Été dans un théâtre de plein air
64. Visité la Grande Muraille de Chine
65. Créé votre entreprise
66. Tombé amoureux sans avoir le coeur brisé J'ai répondu oui, mais ce n'est pas totament conforme à la réalité...
67. Visité d'anciens monuments
68. Suivi un cours d'arts martiaux Taï Chi !
69. Joué au XBox pendant 6h d'affilée
70. Été mariée
71. Tourné dans un film
72. Organisé une fête surprise
73. Été divorcée
74. Ne pas manger pendant 5 jours Je réponds oui, parce que c'est presque le cas...
75. Fait des biscuits à partir d'un sachet tout prêt

76. Gagné le premier prix à un concours de déguisement (Il me semble aussi qu'il existe aussi des preuves de cela)
77. Conduit une gondole à Venise
78. Été tatoutée
79. Fait du canoë-kayak
80. Été interviewée à la télévision
81. Reçu des fleurs sans raison particulière (Très très agréable ! Avis aux intéressés !)
82. Joué sur une scène
83. Été à Las Vegas
84. Enregistré de la musique (Ça compte ? Je faisais la voix - difficile à croire, hein ?)
85. Mangé du requin
86. S'embrasser dès le premier rendez-vous (J'ai beau cherché, je crois que non...mais j'ai un doute)
87. Été en Thaïlande
88. Acheté une maison
89. Enterré un de vos parents
90. Fait une croisière
91. Parlé plus d'une langue couramment
92. Élevé des enfants
93. Suivi votre chanteur favori en tournée
94. Fait une randonnée en vélo dans un pays étranger
95. Déménagé dans une autre ville pour une nouvelle vie
96. Mangé des fourmis
97. Marché sur le Golden Gate Bridge (Pas marché plutôt en voiture)
98. Chanté à tue-tête dans votre voiture et ne pas arrêter alors que vous saviez qu'on vous regardait Était-ce à tue-tête ? Disons à forte voix.
99. Subie de la chirurgie esthétique
100. Survécu à un accident duquel vous auriez pu ne pas survivre (non, mais j'ai failli finir mes jour dans un feu de fôret !!!)
101. Écrit des articles pour une grande publication
102. Perdu plus de 40 lbs Et une chance, parce qu'enceinte ...le terme béluga est presque flatteur
103. Soutenu quelqu'un qui perdait connaissance
104. Piloté un avion
105. Touché une raie vivante
106. Brisé le coeur de quelqu'un
107. Aidé un animal à donner naissance
108. Gagné de l'argent à un jeu télévisé
109. Vous casser un os (À ma naissance! Contre mon gré!)
110. Percé une autre partie de votre visage que les oreilles
111. Utilisé un revolver ou autre arme à feu (Je n'étais qu'une enfant...)
112. Mangé des champignons que vous aviez ramassés (Coucou, Professeur!)
113. Monté un cheval (Qui avait les yeux de David Boutin!)
114. Subi une importante opération
115. Eu un serpent comme animal de compagnie
116. Dormi plus de 30 heures d'affilée Deeply in pain au fin fond du Guatemala ...
117. Visité tous les continents (sur ma liste de à faire avant de mourir!)
118. Fait une randonnée en canoë de plus de 2 jours J'ai ramé les mains dans mes chaussettes à cause du froid !
119. Mangé du kangourou
120. Mangé des sushi
121. Eu votre photo dans le journal
122. Changé l'opinion de quelqu'un à propos de quelque chose qui vous tenait vraiment à coeur
123. Repris vos études
124. Fait du parachute
125. Porté un serpent
126. Construit votre PC à partir de différents morceaux
127. Vendu une de vos créations à quelqu'un qui ne vous connaissait pas
128. Teint vos cheveux (Pas souvent, par contre...)
129. Rasé votre tête
130. Sauvé la vie de quelqu'un

02 novembre 2007

Chanson au réveil

Un des moments câlins que je partage avec mes filles (Cabotine, 2 ans 1/2 et Pétard-à-ressort, 5 ans) est le rituel du matin où elles viennent me joindre au lit et où on passe des caresses aux chatouilles aux échanges quant à la nuit qu'on vient de passer ou aux inspirations du moment.

Ce matin, voici ce que Pétard-à-ressort avait à chanter, qui se turlupine habituellement sur un air de sorcière :

"Les garçons, ça n'existe pas
Ce sont des histoooiiires, ce sont des histoooiiiires
Les garçons, ça n'existe pas
Ce sont des histoires qu'il ne faut pas croire !"

Ça s'invente vous croyez ?