30 octobre 2007

Live with myself

Elle est de retour à mon plus grand bonheur ! Et deux fois plutôt qu'une. À savoir sur deux tribunes, une plus trad et l'autre plus intime, là où je l'ai découverte, déjà sur le tard.

Bien en verve, la CiBi.

Dans les commentaires, un lecteur cite «Before I can live with other folks, I’ve got to live with myself. The one thing that doesn’t abide by majority rule is a person’s conscience.»

Watatow. À classer dans j'aurais voulu écrire.

28 octobre 2007

À la manière de ...

photomax !



Pas du tout planifié, par contre. Ce qui fait que j'ai plutôt du bol puisque ça m'est arrivé à des feux de circulation au rouge et que j'ai dû faire vite pour courir chercher l'appareil-photo dans le coffre arrière. Et, encore là, qu'il soit là c'ui-là, coup de bol.

27 octobre 2007

La vie en rose

Can't make it girlier ! Sure can't !



Je ne vous surprendrai pas en vous disant que j'ai ma dose de crémage rose pour un bon 10 ans ! Mais sur fond de Macadam tribu, ça s'est fait assez bien. Oh, il est rempli d'imperfection, mais à cette heure tardive, je ne vais pas faire ma rouspeteuse.

Je l'ai fait avec toute l'affection que j'ai pour toi, bébé. Sachant que ton visage me dira tout demain.

Cinq ans que tu fais partie de ma vie. Et même beaucoup plus quand j'y pense. Je t'ai désiré, porté et maintenant, j'apprend chaque jour à connaître, apprécier le fantastique petit bout d'humaine que tu deviens. Et à remercier la vie de t'avoir mise sur ma route.

Bon anniversaire ti-pétard à ressort.

25 octobre 2007

Vidéo du jeudi soir !

Du joli !

23 octobre 2007

Mal de hanche

J'ai étrangement mal à la hanche gauche depuis le mois de mai. Un mal parfois absent (lorsque je suis assise au bureau ou la nuit) mais parfois complètement incapacitant. Au point où depuis bientôt 6 mois, je ne peux plus faire d'activité physique. Autant dire que vous m'enlevez mon repas alors que je suis affamée.

Ce mal s'est pointé alors que je me faisais un jogging sur l'heure du lunch aux abords du parc le plus illustre de Québec.

Or, désormais, une marche de 15 malheureuses minutes peut se transformer en un exercice pénible et me voir aller clopi-clopante. L'exercice de simplement m'asseoir dans la bagnole avec ce mal ressemble à celui de tenter de faire entrer un robot métallique complètement rigide dans une Smart. Aussi élégant que de voir un sillon arrière dépassé d'un pantalon taille basse. Enfin presque. Faut pas exagérer non plus.

Or, après avoir suspendu mon abonnement au gym, être passée par une prise de sang (non, je ne fais pas d'arthrite, échappée belle !), une radio (dont on ne m'a donné les résultats que tardivement), une résonnance magnétique (qui a révélé une inflammation) ainsi qu'une scintigraphie osseuse (qui dit que le problème est fortement circonscrit et probablement dû à un traumatisme antérieur, une révélation sidérante), je dois maintenant me tourner vers :

1. Un orthopédiste, qui me dira si c'est dû à une opération subie à l'âge de 7 mois et qui je l'espère, trouvera le bobo ET le traitement approprié.
2. Un accuponcteur, qui me dira que je suis stressée ? (Ok, ok, je ne connais pas ça, ne me tapez pas dessus!)
3. Un osthéopathe, qui me dira quoi, que ma posture est inadéquate ?
4. La grâce de Dieu, qui me dictera de faire 300 Je vous salue Marie en attendant que ça passe (c'est la suggestion que m'a faite la doc, à quelques détails près).

Le délai pour voir un orthopédiste semble être de 4 mois. Vous avez bien lu. 4 mois pour se faire dire on va regarder ça, ma bonne dame. Quatre mois à endurer ce handicap sérieux à tous ébats sportifs. Quatre mois à loucher de la jambe après une simple tournée sur la 3ème avenue sans même savoir à quoi c'est dû, si j'empire mon cas en marchant dessus, bref, quatre mois supplémentaire de questionnement.

Y'a pire dans la vie et vous avez farpaitement raison. Et je sais de quoi je parle.

Mais je suis un peu piteuse certains jours où on me dit que je dois attendre 4 mois pour peut-être finir par me faire dire ... qu'il y aura encore beaucoup d'attente devant moi. Puisque je n'aurai probablement pas le traitement immédiatement après le premier contact (quoique les fantasmes sont permis, comme dans toute chose).

À classer parmi mes nombreux défauts: l'impatience ?

À suivre.

Lettre à une amie.

Ça devait se retrouver dans les commentaires sur ta page mais après avoir fait "aperçu" ça me semblait ridiculement long.

=====

Je vais me permettre d'être franche avec toi. Et je le fais parce que je sais que tu connais l'amitié véritable que je te porte, même si je ne suis pas la plus compétente des amies. Je ne le fais pas pour blesser, ça c'est sûr. J'espère que ça n'aura pas cet effet-là, je te fais confiance sur ta connaissance de ma bonne foi envers toi.

Tu aimes l'Afrique. C'est limpide. Un amour tourmenté mais un amour musclé. Même si la persistance des expériences négatives que tu y as vécu, que tu vis encore, est bien présente, cette Afrique est constituante dans ton identité. Et c'est tout à ton honneur qu'il en soit ainsi, le contraire serait déstabilisant au coton. Tu aimerais tant l'aider, cette Afrique-là. Mais ta lucidité te ramène sur terre. Tu dois, j'imagine, te faire violence parfois. Te parler. "Heille chose, tu peux pas tout porter". Ou alors ça a été fait par le passé, une étape incontournable pour la survie de ton intégrité, et je sais que tu en es pourvue. Mais, je m'éloigne.

Tu aimes nous entretenir sur un sujet qu'on connaît trop peu. Et tu fais saudinement bien de le faire. C'est souhaitable. Une expérience qu'une amie raconte, c'est bien. Une expérience où on parle de pauvreté, de valeurs humaines, de pourquoi on est sur cette terre, après tout ? C'est central, au cœur de l'autochtône que nous sommes.

Je constate (mais je peux me tromper) que tu aimes déstabiliser et provoquer des réactions. Tu le fais avec sincérité, parfois sans filet (ce pour quoi je te porte beaucoup d'estime) mais aussi sans outrecuidance (qui me ferait fuir) ni tant de prétention comme on en retrouve dans la moitié des éditoriaux publiés. Tu as le talent pour le faire plutôt bien. Une démarche assez honnête.

Et raconter l'Afrique n'est-il pas le sujet le plus déstabilisant au coeur de l'occidental moyen ? Raconter l'Afrique n'est-il pas un sujet nourrissant, profond, intriguant ? Qui nous interpelle ou nous fait feeler cheap (pour une fois on a une bonne raison de se sentir de même, tu vas dire). Mais même, tu n'as pas cette approche-là et si on se sent cheap, ce n'est probablement jamais ton intention. Et puis, nos bibittes, anyway.

Tout ce long préambule pour te dire que le Québec, ses habitants, est un sujet aussi intéressant. Je le revendique avec véhémence ! Il est constitué de drôles de bêtes, soit. Pour l'autochtône occidental, il représente, bien sûr, un sujet beaucoup moins exotique, moins accroche-l'œil. Plus bébête peut-être. Mais pas moins intéressant. Non, pas moins.

Parce que tes lecteurs, qu'est-ce que tu crois qu'ils viennent chercher ? Oui, peut-être, peut-être, ce regard si intense de ta voisine KintamPeine. Mais c'est ton regard à toi, comme l'a si bien dit Mal, qui intéresse. Pas que le reste n'ait aucune importance. Je serais d'ailleurs probablement lasse si tu me parlais quotidiennement des scorpions mais, tu ne le feras pas, je le sais. Parce que tu es multi-facettes. Parce que, ce qui t'intéresse, ce sont les gens, bordel, près ou loin, leur valse, leurs interactions, leurs folies, leurs valeurs, leur démesure et leur humanité. Et que ça, tu en trouveras ici, tout autant que partout ailleurs. Elles seront différentes, ben sûr, ben sûr. Mais complètement inintéressantes ? Ça non. Enfin, ce serait surprenant. Et parce que c'est aussi tes racines et que je sais qu'elles sont aussi partie prenante.

Et pourquoi pas des sujets antithétiques, complètement contrastants ? La gastronomie, sujet groundée ET épidermique. Maintes fois abordée mais ton regard. L'effort, ton regard. La recherche d'emploi au Québec quand on a été loin du circuit, ton regard. La parentalité, les structures familiales, la joie de voir le fleuve immense, que sais-je ? Je répète: ton regard.

Allez, Caro. Aies confiance.

Ben oui, c'est propre. Pis oui, on est un peu con. Mais va au-delà. L'Afrique, si elle était nantie comme nous le sommes, tu crois qu'elle agirait de la même façon ? L'humain, placé dans un contexte semblable agit souvent de façon similaire. Je ne veux pas excuser notre indifférence collective (à dénoncer). Peut-être suis-je simplement égoïste ?

Quand on est bien, on a plus de chance de faire le bien. J'y crois. T'es une fille pleine de ressources, brillante, candide (mais pas naïve), généreuse, à l'écoute, tournée vers l'autre. Montres-nous de quoi tu te chauffes quand ton contexte est semblable au nôtre, tiens. Tu relèves ?

Tu m'as piqué dans mon amour du Québec, je crois. ;) Ou à travers mes superficialités, possible aussi.

Quoiqu'il en soit, ton écriture ne se résume pas à son sujet.

Basta.

18 octobre 2007

Bébé Trudeau

Quel est l'intérêt public d'une nouvelle comme celle-ci ?

T'étais là, toi !

Un peu plus bas sur cette page vous trouverez le texte que je croyais perdu, celui sur Bush et le Dalaï Lama. Me croyez-vous si je vous dis que j'ai de nouveau honte ? Décidément, c'est une semaine leçon d'humilité.

17 octobre 2007

Maman honteuse

J'ai deux magnifiques gamines. Deux superbes pépettes jambettes. Je sais, je ne vous les ai pas présentées en bonne et due forme et je le ferai un de ces jours, mais le fait qu'elles soient fantastiques ne fait qu'amplifier mon présent malaise.

*Malaise* étant, vous le comprendrez bien assez tôt, un mot pas du tout, mais alors là, pas DU TOUT à la hauteur de ce que je doive confesser. C'est plutôt la honte brute. Un inqualifiable oubli. Une monstrueuse négligence. Malheureusement symptomatique de mes amnésies passagères. J'en ai eu les boyaux remués juste à y penser de nouveau...

Je suis distraite, misère ! C'est un constat que j'ai fait des tonnes de fois, pourtant. Mais là... Le voilà devenu un qualificatif que je dois malheureusement classer au répertoire des caractéristiques qui se collent à moi, comme un chien à son maître !

Vous ne pourrez pas dire que je vous raconte seulement c'qu'y a de beau. C'est du pas beau ce qui suit. Je n'en suis pas fière (insérer des yeux misérables ici).

Alors, voilà. Hier matin, je tombe sur l'aide-mémoire (en plus!) refilé par le CPE pour me rappeler que la réunion de parents a lieu *roulement de tambour* LA VEILLE !!! J'ai presque vu défiler ma vie. J'exagère à peine !

La veille ! Comment ai-je pu faire un oubli pareil ? Comment ? J'y ai pourtant songé TOUTE la semaine ! Et hop, le jour venu, je rentre tard du boulot, je martèle en moi le message : Il faut que t'appelles Gen, c'est sa fête, t'oublie pas, hein ? Et puis hop, le soir tombe et j'oublie la réunion de parents !!!

Pour bien enfoncer le clou de cet oubli difficilement excusable, j'ai même confirmé au type qui m'aidera dans les rénos de la salle de bain que "non, je n'ai rien ce soir, tu peux passer pour prendre des photos et je te ferai le relevé de la pièce" !

Y'a toujours bien fallu que je me pose la question "suis-je libre ce soir?" pour lui répondre ! Comment ai-je fait pour me répondre par l'affirmative ? Mystère...

Vous croyez que je me qualifie pour Atomes et Neurones dans la catégorie celle qui s'invente des disponibilités là où elles n'existent pas ?

En tout cas, une chose est incontestable, je n'aurais sûrement pas fait le poids à l'émission du 8 octobre.

Quant à celle du 22 octobre, elle sera sûrement très éclairante.

16 octobre 2007

Damn.

Je suis dégoutée et par le fait même d'autant plus résolue à trouver rapidement un MacBook (des vendeurs dans la salle?).

J'avais écrit un long billet sur les nausées que me génèrent les susceptibilités chinoises quant à la rencontre entre G. Bush et le Dalaï Lama et *pouf* perdu !

Pas question que je réécrive le tout ! Damn.

Allez, moquez-vous ! Je l'ai retrouvé !

=====

Je ne sais pas quel effet vous fait la nouvelle voulant que Mr Bush ait rencontré le Dalaï Lama. Mais moi, elle me plaît bien. Ce prix Nobel de la Paix (1989) doit également se voir remettre la médaille d'or du Congrès américain, qui le placera au panthéon parlementaire à côté de Martin Luther King et de Nelson Mandela.

Ce qui me plaît particulièrement dans la démarche du Dalaï Lama, qui vise l'autonomie du Tibet alors qu'elle lui a été ravie, c'est qu'il persévère dans la voie de la non-violence et demande à la Chine de négocier pour aboutir à un compromis politique.

Les Chinois tentent de faire passer les Tibétains pour de vilains séparatistes alors qu'il faut se rappeler (enfin pour ce que puisse vouloir dire "se rappeler" alors que la rédactrice de ce blogue ainsi que la presque totalité de ses lecteurs n'étaient pas encore conçus!) d'une façon coloniale, ils avaient envahi, en 1949, le Tibet.

On est dans une situation d’interdépendance économique et financière forte entre deux pays puissants : le symbole capitaliste par excellence ainsi qu'un symbole communisme entrant dans le capitalisme par une voie accélérée.

Le Tibet conservera son âme si la pression de la communauté internationale se maintient. Si cette dernière venait à les lâcher, on peut penser que Beijing en profiterait pour renforcer encore plus sa mainmise et sa répression. Et c'est en ce sens que je me réjouie de cette rencontre d'aujourd'hui. Harper doit rencontrer aussi le dirigeant tibétain. Cela constitue une façon de rendre hommage à ce grand pacifiste.

La façon dont le gouvernement chinois s'indigne de ces rencontres et menace les dirigeants occidentaux de voir une dégradation des relations diplomatiques me laisse l'impression du grand jeu de manipulation. Les sensibilités chinoises me laissent vraiment de glace pour ne pas dire qu'elles m'indisposent franchement.

10 octobre 2007

Mots d'enfant (suite)

Décidément, j'attire ça, ces jours-ci.

Réponses d'élèves du primaire.

Question : Dans la phrase "Le voleur a volé des pommes", où est le sujet ?
Réponse : "En prison".

Question : Le futur du verbe "bailler" est ?
Réponse : "Dormir".

Question : Que veut dire "eau potable" ?
Réponse : "C'est celle que l'on met en pot".

Question : Qu'est-ce qu'un oiseau migrateur ?
Réponse : "C'est celui qui ne peut que se gratter la moitié du dos".

Question : À quoi sert la peau de la vache ?
Réponse : "Elle sert à garder la vache ensemble".

Question : Pourquoi le chat a-t-il 4 pattes ?
Réponse : "Les deux de devant sont pour courir, les deux de derrière pour freiner".

Question : Quand dit-on "chevaux" ?
Réponse : "Quand il y a plusieurs chevals".

Question : Qui a été le premier colon en Amérique ?
Réponse : "Christophe".

Complétez les phrases suivantes :

À la fin les soldats en ont assez ...
- d'êtres tués.

Je me réveille et à ma grande surprise ...
- je suis encore vivant.

La nuit tombée ...
- le renard s'approche à pas de loup.

Question : L'institutrice demande : Quand je dis "je suis belle", quel temps est-ce ?
Réponse : Le passé, madame.

Question : Pourquoi les requins vivent-ils dans l'eau salée ?
Réponse : "Parce que dans l'eau poivrée, ils tousseraient".

Vendredi des caneuses

Vendredi en 12 est le jour du vendredi des caneuses. Or, cette semaine, les caneuses ont choisi une recette ... qui ne se canne pas ! Je suis *presque* déçue. C'est comme addictif, s't'affaire-là ? On devrait mettre en garde les futurs adeptes contre une probable assuétude sous-jacente. Tss.

09 octobre 2007

T'as compris François ?

Jean Barbe l'a dit ce soir à Bazzo.tv.

1. T'as "trop de talent pour faire ça".

Et

2. Faut arrêter d'être humble.

Les mamans

Beaucoup de mots d'enfants circulent. On m'a envoyé ceux-ci ce matin et je les offre à vos yeux attendris. Observez les différences entre les réalistes et pragmatiques, les candides et ingénus, les imaginatifs et poètes, les déductifs et rigoureux. Tous ces petits philosophes du quotidien qui me font dire que les mômes sont fascinants.

Les répondants ont 7 ans.

Question n° 1 : Pourquoi Dieu a-t-il créé les mamans ?

1. Parce que c'est la seule qui sait où est le Scotch Tape.
2. Surtout pour nettoyer la maison.
3. Pour nous aider à sortir quand on vient au monde.

Question n° 2 : Comment Dieu a fait les mamans ?

1. Avec de la terre, comme nous autres.
2. Avec de la magie, des super pouvoirs et en brassant beaucoup.
3. Comme il m'a fait, mais en utilisant des pièces plus grandes.

Question n° 3 : De quels ingrédients sont faites les mamans ?

1. De nuage et de cheveux d'ange avec tout ce qui est bon sur la terre et un petit peu de méchant.
2. Avec les os des hommes et un peu de corde, je crois.

Question n° 4 : Pourquoi Dieu t'a donné ta maman et pas une autre maman ?

1. Parce qu'on est de la même famille.
2. Parce que Dieu savait qu'elle m'aimait plus que les autres mamans.

Question n° 5 : Quelle sorte de petite fille était ta maman ?

1. Ma mère a toujours été ma mère elle n'a jamais été autre chose.
2. Je ne sais pas, je n'étais pas là ; mais je dirais plutôt contrôlante.
3. Ils disent qu'elle était plutôt gentille.

Question n° 6 : Qu'est ce que ta maman devait savoir sur ton père avant
de le marier ?

1. Son nom de famille.
2. Elle devait savoir son passé. s'il était un bandit ou s'il se saoulait avec de la bière ?
3. Est-ce qu'il fait au moins 800 $ par année ? Est-ce qu'il avait dit non à la drogue ?

Question n° 7 : Pourquoi ta maman a marié ton papa ?

1. Mon père fait le meilleur spaghetti au monde et ma maman mange beaucoup.
2. Elle était trop vieille pour faire autre chose avec lui.
3. Ma grand-mère dit qu'elle n'avait pas réfléchi longtemps.

Question n° 8 : Qui est le boss chez vous ?

1. Ma mère ne veut pas être le boss, mais elle n'a pas le choix, car mon père est stupide.
2. Ma mère. C'est elle qui fait les inspections dans les chambres et voit tout.
3. Je suppose que c'est ma mère, parce qu'elle a plus de travail que mon père.

Question n° 9 : C'est quoi la différence entre un papa et une maman ?

1. Maman travaille au bureau et à la maison, papa ne travaille qu'au bureau.
2. Une mère sait parler à un professeur sans lui faire peur, pas les pères.
3. Les papas sont plus grands et plus forts, mais les mamans ont des pouvoirs plus grands parce que ce sont elles qui décident si tu peux coucher chez un ami.
4. Les mamans font de la magie, elles te font sentir mieux même sans prendre de médicaments ; les papas, il leur faut des pilules.

Question n° 10 : Qu'est ce que ta maman fait dans ses temps libres ?

1. Les mamans n'ont pas de temps libre.
2. Ma maman ne fait que payer des comptes toute la journée.

Question n° 11 : Qu'est-ce que ça prendrait pour rendre ta maman parfaite ?

1. Dans son dedans, elle est déjà parfaite. En dehors ça prendrait une opération.
2. Une diète et je teindrais ses cheveux bleus.

Question n° 12 : Si tu pouvais changer une chose de ta maman ce serait quoi ?

1. Elle veut toujours que je garde ma chambre propre, j'arrêterais ça.
2. Je la ferais plus intelligente. Comme ça, elle saurait que ce n'est pas moi, mais ma soeur qui fait les mauvais coups.
3. Je voudrais qu'elle se débarrasse de ses yeux invisibles derrière la tête.

La réponse 2 à la question 4 n'est-elle pas archangélique ? En tout cas du matériel pour humoriste en quête d'inspiration.

08 octobre 2007

Horizon Lointain

Quelle journée splendide que celle d'hier !



Quelle chance de connaître ces changements de saison qui nous invitent à renouer avec les grands espaces.



Même le chien Gandhi (!) rencontré au hasard se disait quel pied il se prenait avec ce soleil à faire convoiter le moins cupide des vertueux.



Une belle journée qui n'a eu que des effets bonne mine !

Mise en canne !

Voilà mes premières réalisations depuis l'achat de la bête.



La suite ne demande qu'à être prise en photo.

J'en profite pour vous présenter Doris, l'autre bête !

07 octobre 2007

Les mots 1

Pourquoi appeler ce membre une verge ?

Parce que c'est une mesure étalon.

02 octobre 2007

Parlant de bouffe ...

Dans les commentaires du dernier billet, on parle de ce fruit que j'apprécie particulièrement.



Or, le mot avocat provient de l'espagnol, aguacate. Sur le wiki, j'y apprend que le terme aguacate provient à son tour du mot de langue nahuatl ahuacatl qui veut dire, vous le devinez ?

Question subordonnée : Comment pourrais-je désormais piler mon guacamole ?

01 octobre 2007

Ce que mange la planète

Via ce blogue, que je visitais pour la première fois, j'y ai découvert cette fabuleuse étude-photo.



Bien que je sois au fait et sensible (vous l'apprendrez au fil des écrits) aux disparités qui existent entre les résidents des différentes régions du monde dont la réalité est fort dissemblable, cette étude photographique est saisissante dans ce qu'elle a de contrastante sous plusieurs aspects. Composition des menus, taille et composition des familles, budget disponible, aspect des cuisines, etc.

C'est à la fois beau et choquant, n'est-ce pas ?

Bien sûr, le rapport à la pauvreté (une épicerie coûte 318$ par semaine au Japon alors qu'elle coûte à peine plus de 1$ au Tchad), mais également, notre rapport aux aliments, ayant souvent connu d'importantes transformations au Nord et une relation presque intime qu'entretiennent certaines communautés avec certains aliments au Sud. La pauvreté en fruits et légumes de certaines tables. La présence marquée des boissons gazeuses sur certaines autres.

Dans la communauté où j'ai séjourné au Guatemala, l'alimentation était composée de fèves noires, de tortillas faites main, de riz. Je crois ne pas me tromper en disant que ces trois aliments de base constituait 80% du menu. Parfois une tomate, un oeuf, une fois par deux semaines, poisson ou poulet intégraient le menu et exceptionnellement, on tuait un porc. J'y ai eu droit une seule fois durant mon séjour. Est-ce nécessaire que je rajoute que qu'il ait été ingéré plus vite que Geneviève Jeanson sur sa bécane parcourait 100m ?

On y remarque aussi la puissance des lobby et des conglomérats qui transforment les menus sur presque toutes les tables du monde. Fascinant ET inquiétant.

Voilà, je voulais vous partager ça. L'étude des aliments, mise en photo, qui révèle simplement multitude d'indices sur la condition humaine.