28 décembre 2007

Noel chez les cocottes

Résulte une collection de faces lettes !






21 décembre 2007

Calatrava


Je vous néglige et je m'en excuse. Le tourbillon de la vie m'aspire dans une spirale plutôt plaisante ces jours derniers ce qui fait que j'ai préféré savourer que raconter, tâter pour voir jusqu'à quel point je suis vivante plutôt que de mettre sur papier des éléments qui me mènent à le croire.

Ce soir, j'aurais envie de vous partager mon admiration envers Santiago Calatrava, cet architecte espagnol contemporain. D'abord, parce qu'il pratique un(e) art/science que j'apprécie vivement et qui constitue ma formation première soit l'architecture. Ensuite, parce que le type présente des traits se rapprochant du génie. Bon... d'accord, génie, c'est utiliser l'artillerie lourde. Je sais relativiser. Mandela et Ghandi ... de grands hommes !

Mais n'empêche ... c'est tout-de-même un être d'exception. Admettons spontanément que l'homme a des aptitudes portées au-delà du niveau commun. Pour qui j'ai beaucoup, beeaauucoup (observez la bave qui coule près de la commissure de mes lèvres) d'admiration (d'envie, ouais, sois honnête !).

Je parle d'un crack de la création. De partir de rien et d'aboutir à un résultat comme c'ui-là.





Cette poésie de l'espace.





Il est aussi sculpteur, physionomiste, décortiqueur, ingénieur, observateur et reproducteur de la nature.

Ses halls comme des forêts, ses toitures comme des ondulations de feuilles ou des pétales, ses ponts comme des bras tendus à l'autre rive.



À ces détracteurs qui disent qu'il ne fait que de simples réponses formelles, je réponds : mais quelles réponses formelles !!!

Et si ce n'était que ça ? Mais en plus, ça défie les lois de la gravité, ça semble fonctionnel (quoique je ne les ai pas marché), ça donne une âme à un lieu, une symbolique à l'oeuvre de l'humain dans sa société, dans son rapport au lieu public.

Il ne faut pas vous méprendre. Je suis sans cesse séduite par l'architecture vernaculaire. Celle du "sans beaucoup de ressources on trouve des façons ingénieuses de se loger". Mais je demeure sensible à cette recherche d'esthétisme. À ce mariage de la technique et de l'organique. Au fait de donner une direction claire à son oeuvre sans être rigide.





Plusieurs bâtiments de Calatrava ont des pièces amovibles, des pare-soleil en mouvement, des ailes qui se déploient. Dans la plupart des cas, ces éléments mobiles contribuent à rendre l'oeuvre encore plus forte et marquante. Mais je me questionne présentement sur certains artifices qu'on retrouve sur de récentes oeuvres (et d'autres à venir) qui sont quelque peu inquiétante. J'y reviendrai peut-être dans un futur billet.

Vous avez aimé cette brève incursion dans cet univers ?

03 décembre 2007

Living on crazy edge

Is she worth it ?

Source : digg

27 novembre 2007

Le voyage d'une vie



Je l'ai raté. Ça m'est complètement sorti de l'idée. Pourtant, je m'étais dit ce week-end que je ne raterais pas ça ! Je suis victime de ma (saudine de) mémoire on ne peut plus défaillante, again.

Le suicide me touche. Je pense qu'on en parle encore trop peu.

Si vous savez comment je pourrais réparer mon oubli, je vous serais extrêmement reconnaissante de m'en faire part ici ! :) Je communiquerai avec vous !

25 novembre 2007

Scène de la vie quotidienne


La scène se déroule dans la cuisine vers 7h45.
Cabotine, 2 ans et demi et Maman.

Cabotine : "Maman, j'ai faim !"
Maman : "Viens mimine, on va voir ce qu'on a."
Cabotine, pimpante, regardant en direction du bocal du poisson : "Bonjour Doriiiis !"
Maman : "Tu veux lui donner sa nourriture, mimine ?"
Cabotine : "Ouiiiii"
Maman, l'air de chercher : ...
Maman, nerveuse, cherchant désespérément le poisson bleu dans le bocal : "Elle est où Doris, cocotte" ?
Cabotine, expressive à souhait : "Elle est ouuù Doris, mamaaan ?"
Maman, un soupçon de panique dans l'expression faciale : " !!! "
Cabotine, insistante, exigeant sur-le-champ qu'on éclaircisse ce mystère : "Ouuuù Doris, mamaaaan?"
Maman, complètement abasourdie devant le bocal vide : "Euh...maman est aussi mystifiée que toi, Minoune. Elle est peut-être partie au monde des fées ?"
Cabotine, songeuse : "Au moooonnde des fées ???"
Maman, cherchant quelque chose de cohérent comme explication : "Ou alors elle a décidé de faire comme Némo et de retourner à la mer?"
Cabotine, franchement sous le charme : "Ohhhhhhh".
Maman et Cabotine, se regardant, dubitatives : ...

++++++++++++++
Mise à jour, 20h : L'enigme a été résolue ! Le lieu où se cachait Doris a été identifié. Et la conclusion est moins x-filienne qu'elle en avait l'air. Lili-la-chatte n'ayant jamais même daigné s'en approcher, j'avais vite écarté cette hypothèse. Or, en lavant les coquillages pour accueillir Doris II, la découverte de Doris Première prise tout au fond d'un de ceux-ci me laissât pantoise. Des funérailles nationales sont prévues. Les drapeaux sont en berne.

13 novembre 2007

Question

Lorsqu'un blogueur qu'on apprécie, disparaît subitement de la surface du blog, sur une assez longue période, alors qu'il était plutôt assidu, doit-on s'en inquiéter ?

La vie qui bascule

Cette histoire de querelle dans une cour d'école n'est pas sans me rappeler un souvenir d'enfance que je préférerais oublier.

Je devais avoir 8 ans. Je revenais de l'école par une douce fin de journée où les flocons venaient très délicatement se poser au sol, après une bonne chûte de neige. Les rues étaient encore encombrées et la circulation difficile (quoique rare) dans cette petite ville d'une région qui en fût une, ressource, jadis.

Nous étions 5 ou 6 enfants à jouer dehors, à flâner sur le chemin du retour, comme je l'ai fait si souvent. Mon foulard désagréablement humide par la respiration ne m'empêchait pas de sourire, mes joues rosies par le contact de l'air frais. À 8 ans, les deux pieds dans la neige jusqu'aux cuisses, à se lancer des balles de neige, on ne le sait pas encore, mais avec le recul de l'âge, on peut dire que ça se rapproche du bonheur.

Je me vois donc, relancer cette balle de neige à ce petit garçon, plus jeune que moi (il devait avoir 6-7 ans mais c'est un monde de différence à cet âge). La balle étant, en fait, la réponse à plusieurs autres balles lancées à mon endroit quelques minutes auparavant. Et je revois cette balle percuter le visage de ce garçon. Mais le souvenir n'est pas aussi vif que la réponse qui s'en est suivie où le grand frère (je dirais 11-12 ans) du garçon, voyant le sang sortir du nez du gamin, me menaçait de son poing proférant diverses insultes à la petite fille estomaquée maintenant devenue. Le sourire, à ce moment, a dû vite revêtir la couleur jaune. Ce grand galet me terrifiait d'avance, mais ce jour-là, j'en ai développé une réelle trouille, moi qui étais plutôt téméraire et frondeuse. Je me rappelle avoir pris mes jambes à mon cou et être rentré chez moi sans demander mon reste, en espérant que ces jambes ne me lâcheraient pas !

Il s'est écoulé plusieurs mois (en tout cas, des mois d'enfant!) avant que je ne repasse devant la maison des deux frères, non sans espérer ne plus jamais les voir ! Et j'ai gardé pour moi cette anectode contrariante, aujourd'hui plutôt risible.

Comme cette petite fille de Saint-Eustache, sous la barre des 12 ans, il y a certaines choses qu'on ne contrôle pas complètement, une responsabilité civile qui vient avec la maturité.

Et je me demande, que serait-il arrivé si le coup porté avait été fatal ? Et dans quel état me serais-je retrouvée, au réveil, le jour suivant cet accident. Je pense à ce début dans la vie qui modulera une partie de sa perspective. Et je ne peux qu'avoir de la compassion.

État de choc !

Comment trouver un sens à tout ce à quoi on est exposé ?

Allons-y par l'exemple.

En être humain sensible, vous réagissez quand on vous parle de ce qui se passe au Darfour. Vous vous sentez impuissante, démunie, triste, en colère, et vous ne voulez surtout pas sombrer dans l'indifférence. Vous signez des pétitions. Vous en parlez autour de vous, vous donnez des sous, vous appuyez la cause.

Un matin, comme tous les autres, en mangeant votre bol de céréales bio et équitable (right?) vous lisez nonchalamment le journal (même pas celui du jour) et vous accrochez sur une pub de bouffe animale. Ayant à coeur le bien-être de votre vulnérable bête, vous vous dites qu'il faudrait bien ne pas passer outre le ravitaillement de bouffe pour votre chatte déjà obèse que voici (Lili reste calme, c'est seulement pour t'agasser, tout-le-monde sait que 3 jours/sem au gym viendrait à bout de ton ventre qui touche le sol).

Or, bien que pas complètement réveillée, vos yeux croisent cette ineptie sans pareille ! Comme vous n'avez rien contre ce détaillant, vous vous dites que ça doit être une blague de l'infographe, mais l'erreur semble se répéter ici, en page 3 !

Ça alors !



Vous aimez incontestablement votre boule de poil (encore davantage depuis la presque-tendresse qu'elle vous témoigne depuis quelques mois) mais vous vous dites que l'humain dépasse franchement le mandat qu'il a et que ça le détourne des vrais enjeux, ceux pour lesquels il devrait consacrer plus de temps !

En état de choc, vous terminez votre bol de céréales (avec désormais cet arrière-goût de revenez-y pas) en vous disant qu'il y aurait résolument plusieurs aller-retour Québec-Sud Darfour avant que n'ameniez votre Lili-chérie faire ses demandes au Père-Noël !

Non mais ! La suite, c'est quoi ? Les scéances chez le psy ? L'épilation au laser ? L'orthodontie ? Les massages suédois ? La luminothérapie en novembre, les vacances à la mer en février, Disney en juillet et les salons de bronzage en mars ? L'école privée ? Le chandail Burberry ? Les espadrilles à 300$ ? Les tickets taxi, exclusif pour chien-chien ? L'Utopie version félin avec architecture de "bits" forme Mies Van Der Rohe, en 2e service ?

08 novembre 2007

La première d'une série, je le sens.

J'aime consulter des répertoires, des catalogues, des palmarès. J'y accorde plus souvent qu'autrement une crédibilité limitée, sachant combien elles peuvent flirter avec la subjectivité de vez en cuando.

En bonne amatrice de listes, donc, je me plais à en créer et à ramener à mon nombril, celles existantes. Vous verrez que ce concept de ramener à son nombril revient parfois sur ce blogue, quand je paresse face à l'apprentissage extérieur, qui n'est, de toute façon, jamais suffisant pour que je puisse me dire: "voilà, j'arrête, ça va, là".

Celle qui suit (la liste) est une vieille chaussette qui traîne sous la porte. Je crois qu'elle circule sur le web depuis un bon moment déjà. Ça a de l'intérêt pour vous, lecteur ? Limité, je vous le concède. Vous me pardonnerez ?

Ça va comme suit.

Avez-vous déjà ? (expérimenté = caractère gras)

1. Payé votre tournée dans un bar
2. Nagé avec des dauphins dans l'océan
3. Escaladé une montagne (faudrait définir "montagne"; je n'ai pas grimpé le Kilimandjaro)
4. Conduit une Ferrari
5. Visité les Grandes Pyramides (J'imagine qu'on entend par là, celles d'Égypte. Or, celles-là, non)
6. Porté une tarentule
7. Pris un bain avec quelqu'un à la lumière des bougies
8. Dit "je t'aime" en le pensant vraiment (Chaque fois !)
9. Pris un arbre dans vos bras
10. Sauté à l'élastique (Mais ça fait très très longtemps)
11. Visité Paris
12. Regardé un orage sur la mer (Non mais sur un grand lac adjacent à l'Atlantique, si)
13. Rester éveillé toute la nuit pour regarder le lever du soleil
14. Vu une aurore boréale (Une expérience que je ne suis pas prête d'oublier)
15. Allé dans un grand événement sportif
(Un match de foot, ça compte ?)
16. Monté les marches de l'Oratoire Saint-Joseph
17. Fait pousser et mangé vos propres légumes (Surtout des pommes de terre !)
18. Touché un iceberg (Mais j'aimerais ça!)
19. Dormi sous les étoiles
20. Changé la couche d'un bébé
21. Fait un voyage en montgolfière
22. Vu des étoiles filantes (Une pluie d'étoiles filantes, en Auvergne, couchée au milieu d'un chemin de campagne, au coeur de la nuit).
23. Été saoule avec du champagne
(Et si vous m'invitez, je répète l'expérience, sans problème)
24. Donné plus que vous pouviez à une oeuvre caritative
25. Observé la nuit avec un téléscope
26. Participé à un record du monde
27. Fait une bataille avec de la nourriture
28. Parié sur le cheval gagnant (Plutôt celui qui rentre le dernier tout piteux...)
29. Demandé votre chemin à un étranger (Je ne compte plus les fois !)
30. Fait une bataille de boules de neige :-))))
31. Crié aussi fort que vous pouviez
32. Porté un agneau
33. Vu une éclipse totale
34. Escaladé une dune Arcachon !
35. Écrasé un animal en voiture (À ce jour, j'ai réussi à les éviter, mais le type en avant a eu moins de chance que moi avec un orignal...du poil sur une voiture blanche, ça contraste !)
36. Dansé comme un fou sans se soucier de qui vous regarde
37. Adopté un accent pour une journée entière
38. Sentir vraiment heureux, même un court moment
39. Eu deux disques durs sur votre ordinateur (Euh...possible?)
40. Pris soin de quelqu'un de saoul
41. Dansé avec un inconnu (Il me levait de terre !!!)
42. Observé les baleines dans l'océan
43. Volé un panneau
44. Voyagé "sac au dos" au Canada (Ah le Canada ... !!!)
45. Entrepris un long voyage sur la route (Du Guatemala à Montreal, par voie terrestre !)
46. Escaladé des rochers
47. Fait une ballade de minuit sur la plage (J'y ai aussi dormi ...)
48. Fait du parapente (Je serais partante, mais les yeux fermés !)
49. Visite l'Irlande
50. Eu le coeur brisé plus longtemps que vous n'avez été amoureux (je vais me garder une petite gêne pour celle-là)
51. Au restaurant, vous asseoir à une table d'inconnus et manger avec eux
52. Visité le Japon
53. Trait une vache (Preuve à l'appui)
54. Classé vos CD par ordre alphabétique
55. Prétendu être un super héros
56. Chanté dans un karaoké
57. Traîné au lit une journée entière
58. Joué au football Pas full-contact, par contre.
59. Fait de la plongée sous-marine (seulement en apnée)
60. S'embrasser sous la pluie
61. Joué dans la boue
62. Joué sous la pluie
63. Été dans un théâtre de plein air
64. Visité la Grande Muraille de Chine
65. Créé votre entreprise
66. Tombé amoureux sans avoir le coeur brisé J'ai répondu oui, mais ce n'est pas totament conforme à la réalité...
67. Visité d'anciens monuments
68. Suivi un cours d'arts martiaux Taï Chi !
69. Joué au XBox pendant 6h d'affilée
70. Été mariée
71. Tourné dans un film
72. Organisé une fête surprise
73. Été divorcée
74. Ne pas manger pendant 5 jours Je réponds oui, parce que c'est presque le cas...
75. Fait des biscuits à partir d'un sachet tout prêt

76. Gagné le premier prix à un concours de déguisement (Il me semble aussi qu'il existe aussi des preuves de cela)
77. Conduit une gondole à Venise
78. Été tatoutée
79. Fait du canoë-kayak
80. Été interviewée à la télévision
81. Reçu des fleurs sans raison particulière (Très très agréable ! Avis aux intéressés !)
82. Joué sur une scène
83. Été à Las Vegas
84. Enregistré de la musique (Ça compte ? Je faisais la voix - difficile à croire, hein ?)
85. Mangé du requin
86. S'embrasser dès le premier rendez-vous (J'ai beau cherché, je crois que non...mais j'ai un doute)
87. Été en Thaïlande
88. Acheté une maison
89. Enterré un de vos parents
90. Fait une croisière
91. Parlé plus d'une langue couramment
92. Élevé des enfants
93. Suivi votre chanteur favori en tournée
94. Fait une randonnée en vélo dans un pays étranger
95. Déménagé dans une autre ville pour une nouvelle vie
96. Mangé des fourmis
97. Marché sur le Golden Gate Bridge (Pas marché plutôt en voiture)
98. Chanté à tue-tête dans votre voiture et ne pas arrêter alors que vous saviez qu'on vous regardait Était-ce à tue-tête ? Disons à forte voix.
99. Subie de la chirurgie esthétique
100. Survécu à un accident duquel vous auriez pu ne pas survivre (non, mais j'ai failli finir mes jour dans un feu de fôret !!!)
101. Écrit des articles pour une grande publication
102. Perdu plus de 40 lbs Et une chance, parce qu'enceinte ...le terme béluga est presque flatteur
103. Soutenu quelqu'un qui perdait connaissance
104. Piloté un avion
105. Touché une raie vivante
106. Brisé le coeur de quelqu'un
107. Aidé un animal à donner naissance
108. Gagné de l'argent à un jeu télévisé
109. Vous casser un os (À ma naissance! Contre mon gré!)
110. Percé une autre partie de votre visage que les oreilles
111. Utilisé un revolver ou autre arme à feu (Je n'étais qu'une enfant...)
112. Mangé des champignons que vous aviez ramassés (Coucou, Professeur!)
113. Monté un cheval (Qui avait les yeux de David Boutin!)
114. Subi une importante opération
115. Eu un serpent comme animal de compagnie
116. Dormi plus de 30 heures d'affilée Deeply in pain au fin fond du Guatemala ...
117. Visité tous les continents (sur ma liste de à faire avant de mourir!)
118. Fait une randonnée en canoë de plus de 2 jours J'ai ramé les mains dans mes chaussettes à cause du froid !
119. Mangé du kangourou
120. Mangé des sushi
121. Eu votre photo dans le journal
122. Changé l'opinion de quelqu'un à propos de quelque chose qui vous tenait vraiment à coeur
123. Repris vos études
124. Fait du parachute
125. Porté un serpent
126. Construit votre PC à partir de différents morceaux
127. Vendu une de vos créations à quelqu'un qui ne vous connaissait pas
128. Teint vos cheveux (Pas souvent, par contre...)
129. Rasé votre tête
130. Sauvé la vie de quelqu'un

02 novembre 2007

Chanson au réveil

Un des moments câlins que je partage avec mes filles (Cabotine, 2 ans 1/2 et Pétard-à-ressort, 5 ans) est le rituel du matin où elles viennent me joindre au lit et où on passe des caresses aux chatouilles aux échanges quant à la nuit qu'on vient de passer ou aux inspirations du moment.

Ce matin, voici ce que Pétard-à-ressort avait à chanter, qui se turlupine habituellement sur un air de sorcière :

"Les garçons, ça n'existe pas
Ce sont des histoooiiires, ce sont des histoooiiiires
Les garçons, ça n'existe pas
Ce sont des histoires qu'il ne faut pas croire !"

Ça s'invente vous croyez ?

30 octobre 2007

Live with myself

Elle est de retour à mon plus grand bonheur ! Et deux fois plutôt qu'une. À savoir sur deux tribunes, une plus trad et l'autre plus intime, là où je l'ai découverte, déjà sur le tard.

Bien en verve, la CiBi.

Dans les commentaires, un lecteur cite «Before I can live with other folks, I’ve got to live with myself. The one thing that doesn’t abide by majority rule is a person’s conscience.»

Watatow. À classer dans j'aurais voulu écrire.

28 octobre 2007

À la manière de ...

photomax !



Pas du tout planifié, par contre. Ce qui fait que j'ai plutôt du bol puisque ça m'est arrivé à des feux de circulation au rouge et que j'ai dû faire vite pour courir chercher l'appareil-photo dans le coffre arrière. Et, encore là, qu'il soit là c'ui-là, coup de bol.

27 octobre 2007

La vie en rose

Can't make it girlier ! Sure can't !



Je ne vous surprendrai pas en vous disant que j'ai ma dose de crémage rose pour un bon 10 ans ! Mais sur fond de Macadam tribu, ça s'est fait assez bien. Oh, il est rempli d'imperfection, mais à cette heure tardive, je ne vais pas faire ma rouspeteuse.

Je l'ai fait avec toute l'affection que j'ai pour toi, bébé. Sachant que ton visage me dira tout demain.

Cinq ans que tu fais partie de ma vie. Et même beaucoup plus quand j'y pense. Je t'ai désiré, porté et maintenant, j'apprend chaque jour à connaître, apprécier le fantastique petit bout d'humaine que tu deviens. Et à remercier la vie de t'avoir mise sur ma route.

Bon anniversaire ti-pétard à ressort.

25 octobre 2007

Vidéo du jeudi soir !

Du joli !

23 octobre 2007

Mal de hanche

J'ai étrangement mal à la hanche gauche depuis le mois de mai. Un mal parfois absent (lorsque je suis assise au bureau ou la nuit) mais parfois complètement incapacitant. Au point où depuis bientôt 6 mois, je ne peux plus faire d'activité physique. Autant dire que vous m'enlevez mon repas alors que je suis affamée.

Ce mal s'est pointé alors que je me faisais un jogging sur l'heure du lunch aux abords du parc le plus illustre de Québec.

Or, désormais, une marche de 15 malheureuses minutes peut se transformer en un exercice pénible et me voir aller clopi-clopante. L'exercice de simplement m'asseoir dans la bagnole avec ce mal ressemble à celui de tenter de faire entrer un robot métallique complètement rigide dans une Smart. Aussi élégant que de voir un sillon arrière dépassé d'un pantalon taille basse. Enfin presque. Faut pas exagérer non plus.

Or, après avoir suspendu mon abonnement au gym, être passée par une prise de sang (non, je ne fais pas d'arthrite, échappée belle !), une radio (dont on ne m'a donné les résultats que tardivement), une résonnance magnétique (qui a révélé une inflammation) ainsi qu'une scintigraphie osseuse (qui dit que le problème est fortement circonscrit et probablement dû à un traumatisme antérieur, une révélation sidérante), je dois maintenant me tourner vers :

1. Un orthopédiste, qui me dira si c'est dû à une opération subie à l'âge de 7 mois et qui je l'espère, trouvera le bobo ET le traitement approprié.
2. Un accuponcteur, qui me dira que je suis stressée ? (Ok, ok, je ne connais pas ça, ne me tapez pas dessus!)
3. Un osthéopathe, qui me dira quoi, que ma posture est inadéquate ?
4. La grâce de Dieu, qui me dictera de faire 300 Je vous salue Marie en attendant que ça passe (c'est la suggestion que m'a faite la doc, à quelques détails près).

Le délai pour voir un orthopédiste semble être de 4 mois. Vous avez bien lu. 4 mois pour se faire dire on va regarder ça, ma bonne dame. Quatre mois à endurer ce handicap sérieux à tous ébats sportifs. Quatre mois à loucher de la jambe après une simple tournée sur la 3ème avenue sans même savoir à quoi c'est dû, si j'empire mon cas en marchant dessus, bref, quatre mois supplémentaire de questionnement.

Y'a pire dans la vie et vous avez farpaitement raison. Et je sais de quoi je parle.

Mais je suis un peu piteuse certains jours où on me dit que je dois attendre 4 mois pour peut-être finir par me faire dire ... qu'il y aura encore beaucoup d'attente devant moi. Puisque je n'aurai probablement pas le traitement immédiatement après le premier contact (quoique les fantasmes sont permis, comme dans toute chose).

À classer parmi mes nombreux défauts: l'impatience ?

À suivre.

Lettre à une amie.

Ça devait se retrouver dans les commentaires sur ta page mais après avoir fait "aperçu" ça me semblait ridiculement long.

=====

Je vais me permettre d'être franche avec toi. Et je le fais parce que je sais que tu connais l'amitié véritable que je te porte, même si je ne suis pas la plus compétente des amies. Je ne le fais pas pour blesser, ça c'est sûr. J'espère que ça n'aura pas cet effet-là, je te fais confiance sur ta connaissance de ma bonne foi envers toi.

Tu aimes l'Afrique. C'est limpide. Un amour tourmenté mais un amour musclé. Même si la persistance des expériences négatives que tu y as vécu, que tu vis encore, est bien présente, cette Afrique est constituante dans ton identité. Et c'est tout à ton honneur qu'il en soit ainsi, le contraire serait déstabilisant au coton. Tu aimerais tant l'aider, cette Afrique-là. Mais ta lucidité te ramène sur terre. Tu dois, j'imagine, te faire violence parfois. Te parler. "Heille chose, tu peux pas tout porter". Ou alors ça a été fait par le passé, une étape incontournable pour la survie de ton intégrité, et je sais que tu en es pourvue. Mais, je m'éloigne.

Tu aimes nous entretenir sur un sujet qu'on connaît trop peu. Et tu fais saudinement bien de le faire. C'est souhaitable. Une expérience qu'une amie raconte, c'est bien. Une expérience où on parle de pauvreté, de valeurs humaines, de pourquoi on est sur cette terre, après tout ? C'est central, au cœur de l'autochtône que nous sommes.

Je constate (mais je peux me tromper) que tu aimes déstabiliser et provoquer des réactions. Tu le fais avec sincérité, parfois sans filet (ce pour quoi je te porte beaucoup d'estime) mais aussi sans outrecuidance (qui me ferait fuir) ni tant de prétention comme on en retrouve dans la moitié des éditoriaux publiés. Tu as le talent pour le faire plutôt bien. Une démarche assez honnête.

Et raconter l'Afrique n'est-il pas le sujet le plus déstabilisant au coeur de l'occidental moyen ? Raconter l'Afrique n'est-il pas un sujet nourrissant, profond, intriguant ? Qui nous interpelle ou nous fait feeler cheap (pour une fois on a une bonne raison de se sentir de même, tu vas dire). Mais même, tu n'as pas cette approche-là et si on se sent cheap, ce n'est probablement jamais ton intention. Et puis, nos bibittes, anyway.

Tout ce long préambule pour te dire que le Québec, ses habitants, est un sujet aussi intéressant. Je le revendique avec véhémence ! Il est constitué de drôles de bêtes, soit. Pour l'autochtône occidental, il représente, bien sûr, un sujet beaucoup moins exotique, moins accroche-l'œil. Plus bébête peut-être. Mais pas moins intéressant. Non, pas moins.

Parce que tes lecteurs, qu'est-ce que tu crois qu'ils viennent chercher ? Oui, peut-être, peut-être, ce regard si intense de ta voisine KintamPeine. Mais c'est ton regard à toi, comme l'a si bien dit Mal, qui intéresse. Pas que le reste n'ait aucune importance. Je serais d'ailleurs probablement lasse si tu me parlais quotidiennement des scorpions mais, tu ne le feras pas, je le sais. Parce que tu es multi-facettes. Parce que, ce qui t'intéresse, ce sont les gens, bordel, près ou loin, leur valse, leurs interactions, leurs folies, leurs valeurs, leur démesure et leur humanité. Et que ça, tu en trouveras ici, tout autant que partout ailleurs. Elles seront différentes, ben sûr, ben sûr. Mais complètement inintéressantes ? Ça non. Enfin, ce serait surprenant. Et parce que c'est aussi tes racines et que je sais qu'elles sont aussi partie prenante.

Et pourquoi pas des sujets antithétiques, complètement contrastants ? La gastronomie, sujet groundée ET épidermique. Maintes fois abordée mais ton regard. L'effort, ton regard. La recherche d'emploi au Québec quand on a été loin du circuit, ton regard. La parentalité, les structures familiales, la joie de voir le fleuve immense, que sais-je ? Je répète: ton regard.

Allez, Caro. Aies confiance.

Ben oui, c'est propre. Pis oui, on est un peu con. Mais va au-delà. L'Afrique, si elle était nantie comme nous le sommes, tu crois qu'elle agirait de la même façon ? L'humain, placé dans un contexte semblable agit souvent de façon similaire. Je ne veux pas excuser notre indifférence collective (à dénoncer). Peut-être suis-je simplement égoïste ?

Quand on est bien, on a plus de chance de faire le bien. J'y crois. T'es une fille pleine de ressources, brillante, candide (mais pas naïve), généreuse, à l'écoute, tournée vers l'autre. Montres-nous de quoi tu te chauffes quand ton contexte est semblable au nôtre, tiens. Tu relèves ?

Tu m'as piqué dans mon amour du Québec, je crois. ;) Ou à travers mes superficialités, possible aussi.

Quoiqu'il en soit, ton écriture ne se résume pas à son sujet.

Basta.

18 octobre 2007

Bébé Trudeau

Quel est l'intérêt public d'une nouvelle comme celle-ci ?

T'étais là, toi !

Un peu plus bas sur cette page vous trouverez le texte que je croyais perdu, celui sur Bush et le Dalaï Lama. Me croyez-vous si je vous dis que j'ai de nouveau honte ? Décidément, c'est une semaine leçon d'humilité.

17 octobre 2007

Maman honteuse

J'ai deux magnifiques gamines. Deux superbes pépettes jambettes. Je sais, je ne vous les ai pas présentées en bonne et due forme et je le ferai un de ces jours, mais le fait qu'elles soient fantastiques ne fait qu'amplifier mon présent malaise.

*Malaise* étant, vous le comprendrez bien assez tôt, un mot pas du tout, mais alors là, pas DU TOUT à la hauteur de ce que je doive confesser. C'est plutôt la honte brute. Un inqualifiable oubli. Une monstrueuse négligence. Malheureusement symptomatique de mes amnésies passagères. J'en ai eu les boyaux remués juste à y penser de nouveau...

Je suis distraite, misère ! C'est un constat que j'ai fait des tonnes de fois, pourtant. Mais là... Le voilà devenu un qualificatif que je dois malheureusement classer au répertoire des caractéristiques qui se collent à moi, comme un chien à son maître !

Vous ne pourrez pas dire que je vous raconte seulement c'qu'y a de beau. C'est du pas beau ce qui suit. Je n'en suis pas fière (insérer des yeux misérables ici).

Alors, voilà. Hier matin, je tombe sur l'aide-mémoire (en plus!) refilé par le CPE pour me rappeler que la réunion de parents a lieu *roulement de tambour* LA VEILLE !!! J'ai presque vu défiler ma vie. J'exagère à peine !

La veille ! Comment ai-je pu faire un oubli pareil ? Comment ? J'y ai pourtant songé TOUTE la semaine ! Et hop, le jour venu, je rentre tard du boulot, je martèle en moi le message : Il faut que t'appelles Gen, c'est sa fête, t'oublie pas, hein ? Et puis hop, le soir tombe et j'oublie la réunion de parents !!!

Pour bien enfoncer le clou de cet oubli difficilement excusable, j'ai même confirmé au type qui m'aidera dans les rénos de la salle de bain que "non, je n'ai rien ce soir, tu peux passer pour prendre des photos et je te ferai le relevé de la pièce" !

Y'a toujours bien fallu que je me pose la question "suis-je libre ce soir?" pour lui répondre ! Comment ai-je fait pour me répondre par l'affirmative ? Mystère...

Vous croyez que je me qualifie pour Atomes et Neurones dans la catégorie celle qui s'invente des disponibilités là où elles n'existent pas ?

En tout cas, une chose est incontestable, je n'aurais sûrement pas fait le poids à l'émission du 8 octobre.

Quant à celle du 22 octobre, elle sera sûrement très éclairante.

16 octobre 2007

Damn.

Je suis dégoutée et par le fait même d'autant plus résolue à trouver rapidement un MacBook (des vendeurs dans la salle?).

J'avais écrit un long billet sur les nausées que me génèrent les susceptibilités chinoises quant à la rencontre entre G. Bush et le Dalaï Lama et *pouf* perdu !

Pas question que je réécrive le tout ! Damn.

Allez, moquez-vous ! Je l'ai retrouvé !

=====

Je ne sais pas quel effet vous fait la nouvelle voulant que Mr Bush ait rencontré le Dalaï Lama. Mais moi, elle me plaît bien. Ce prix Nobel de la Paix (1989) doit également se voir remettre la médaille d'or du Congrès américain, qui le placera au panthéon parlementaire à côté de Martin Luther King et de Nelson Mandela.

Ce qui me plaît particulièrement dans la démarche du Dalaï Lama, qui vise l'autonomie du Tibet alors qu'elle lui a été ravie, c'est qu'il persévère dans la voie de la non-violence et demande à la Chine de négocier pour aboutir à un compromis politique.

Les Chinois tentent de faire passer les Tibétains pour de vilains séparatistes alors qu'il faut se rappeler (enfin pour ce que puisse vouloir dire "se rappeler" alors que la rédactrice de ce blogue ainsi que la presque totalité de ses lecteurs n'étaient pas encore conçus!) d'une façon coloniale, ils avaient envahi, en 1949, le Tibet.

On est dans une situation d’interdépendance économique et financière forte entre deux pays puissants : le symbole capitaliste par excellence ainsi qu'un symbole communisme entrant dans le capitalisme par une voie accélérée.

Le Tibet conservera son âme si la pression de la communauté internationale se maintient. Si cette dernière venait à les lâcher, on peut penser que Beijing en profiterait pour renforcer encore plus sa mainmise et sa répression. Et c'est en ce sens que je me réjouie de cette rencontre d'aujourd'hui. Harper doit rencontrer aussi le dirigeant tibétain. Cela constitue une façon de rendre hommage à ce grand pacifiste.

La façon dont le gouvernement chinois s'indigne de ces rencontres et menace les dirigeants occidentaux de voir une dégradation des relations diplomatiques me laisse l'impression du grand jeu de manipulation. Les sensibilités chinoises me laissent vraiment de glace pour ne pas dire qu'elles m'indisposent franchement.

10 octobre 2007

Mots d'enfant (suite)

Décidément, j'attire ça, ces jours-ci.

Réponses d'élèves du primaire.

Question : Dans la phrase "Le voleur a volé des pommes", où est le sujet ?
Réponse : "En prison".

Question : Le futur du verbe "bailler" est ?
Réponse : "Dormir".

Question : Que veut dire "eau potable" ?
Réponse : "C'est celle que l'on met en pot".

Question : Qu'est-ce qu'un oiseau migrateur ?
Réponse : "C'est celui qui ne peut que se gratter la moitié du dos".

Question : À quoi sert la peau de la vache ?
Réponse : "Elle sert à garder la vache ensemble".

Question : Pourquoi le chat a-t-il 4 pattes ?
Réponse : "Les deux de devant sont pour courir, les deux de derrière pour freiner".

Question : Quand dit-on "chevaux" ?
Réponse : "Quand il y a plusieurs chevals".

Question : Qui a été le premier colon en Amérique ?
Réponse : "Christophe".

Complétez les phrases suivantes :

À la fin les soldats en ont assez ...
- d'êtres tués.

Je me réveille et à ma grande surprise ...
- je suis encore vivant.

La nuit tombée ...
- le renard s'approche à pas de loup.

Question : L'institutrice demande : Quand je dis "je suis belle", quel temps est-ce ?
Réponse : Le passé, madame.

Question : Pourquoi les requins vivent-ils dans l'eau salée ?
Réponse : "Parce que dans l'eau poivrée, ils tousseraient".

Vendredi des caneuses

Vendredi en 12 est le jour du vendredi des caneuses. Or, cette semaine, les caneuses ont choisi une recette ... qui ne se canne pas ! Je suis *presque* déçue. C'est comme addictif, s't'affaire-là ? On devrait mettre en garde les futurs adeptes contre une probable assuétude sous-jacente. Tss.

09 octobre 2007

T'as compris François ?

Jean Barbe l'a dit ce soir à Bazzo.tv.

1. T'as "trop de talent pour faire ça".

Et

2. Faut arrêter d'être humble.

Les mamans

Beaucoup de mots d'enfants circulent. On m'a envoyé ceux-ci ce matin et je les offre à vos yeux attendris. Observez les différences entre les réalistes et pragmatiques, les candides et ingénus, les imaginatifs et poètes, les déductifs et rigoureux. Tous ces petits philosophes du quotidien qui me font dire que les mômes sont fascinants.

Les répondants ont 7 ans.

Question n° 1 : Pourquoi Dieu a-t-il créé les mamans ?

1. Parce que c'est la seule qui sait où est le Scotch Tape.
2. Surtout pour nettoyer la maison.
3. Pour nous aider à sortir quand on vient au monde.

Question n° 2 : Comment Dieu a fait les mamans ?

1. Avec de la terre, comme nous autres.
2. Avec de la magie, des super pouvoirs et en brassant beaucoup.
3. Comme il m'a fait, mais en utilisant des pièces plus grandes.

Question n° 3 : De quels ingrédients sont faites les mamans ?

1. De nuage et de cheveux d'ange avec tout ce qui est bon sur la terre et un petit peu de méchant.
2. Avec les os des hommes et un peu de corde, je crois.

Question n° 4 : Pourquoi Dieu t'a donné ta maman et pas une autre maman ?

1. Parce qu'on est de la même famille.
2. Parce que Dieu savait qu'elle m'aimait plus que les autres mamans.

Question n° 5 : Quelle sorte de petite fille était ta maman ?

1. Ma mère a toujours été ma mère elle n'a jamais été autre chose.
2. Je ne sais pas, je n'étais pas là ; mais je dirais plutôt contrôlante.
3. Ils disent qu'elle était plutôt gentille.

Question n° 6 : Qu'est ce que ta maman devait savoir sur ton père avant
de le marier ?

1. Son nom de famille.
2. Elle devait savoir son passé. s'il était un bandit ou s'il se saoulait avec de la bière ?
3. Est-ce qu'il fait au moins 800 $ par année ? Est-ce qu'il avait dit non à la drogue ?

Question n° 7 : Pourquoi ta maman a marié ton papa ?

1. Mon père fait le meilleur spaghetti au monde et ma maman mange beaucoup.
2. Elle était trop vieille pour faire autre chose avec lui.
3. Ma grand-mère dit qu'elle n'avait pas réfléchi longtemps.

Question n° 8 : Qui est le boss chez vous ?

1. Ma mère ne veut pas être le boss, mais elle n'a pas le choix, car mon père est stupide.
2. Ma mère. C'est elle qui fait les inspections dans les chambres et voit tout.
3. Je suppose que c'est ma mère, parce qu'elle a plus de travail que mon père.

Question n° 9 : C'est quoi la différence entre un papa et une maman ?

1. Maman travaille au bureau et à la maison, papa ne travaille qu'au bureau.
2. Une mère sait parler à un professeur sans lui faire peur, pas les pères.
3. Les papas sont plus grands et plus forts, mais les mamans ont des pouvoirs plus grands parce que ce sont elles qui décident si tu peux coucher chez un ami.
4. Les mamans font de la magie, elles te font sentir mieux même sans prendre de médicaments ; les papas, il leur faut des pilules.

Question n° 10 : Qu'est ce que ta maman fait dans ses temps libres ?

1. Les mamans n'ont pas de temps libre.
2. Ma maman ne fait que payer des comptes toute la journée.

Question n° 11 : Qu'est-ce que ça prendrait pour rendre ta maman parfaite ?

1. Dans son dedans, elle est déjà parfaite. En dehors ça prendrait une opération.
2. Une diète et je teindrais ses cheveux bleus.

Question n° 12 : Si tu pouvais changer une chose de ta maman ce serait quoi ?

1. Elle veut toujours que je garde ma chambre propre, j'arrêterais ça.
2. Je la ferais plus intelligente. Comme ça, elle saurait que ce n'est pas moi, mais ma soeur qui fait les mauvais coups.
3. Je voudrais qu'elle se débarrasse de ses yeux invisibles derrière la tête.

La réponse 2 à la question 4 n'est-elle pas archangélique ? En tout cas du matériel pour humoriste en quête d'inspiration.

08 octobre 2007

Horizon Lointain

Quelle journée splendide que celle d'hier !



Quelle chance de connaître ces changements de saison qui nous invitent à renouer avec les grands espaces.



Même le chien Gandhi (!) rencontré au hasard se disait quel pied il se prenait avec ce soleil à faire convoiter le moins cupide des vertueux.



Une belle journée qui n'a eu que des effets bonne mine !

Mise en canne !

Voilà mes premières réalisations depuis l'achat de la bête.



La suite ne demande qu'à être prise en photo.

J'en profite pour vous présenter Doris, l'autre bête !

07 octobre 2007

Les mots 1

Pourquoi appeler ce membre une verge ?

Parce que c'est une mesure étalon.

02 octobre 2007

Parlant de bouffe ...

Dans les commentaires du dernier billet, on parle de ce fruit que j'apprécie particulièrement.



Or, le mot avocat provient de l'espagnol, aguacate. Sur le wiki, j'y apprend que le terme aguacate provient à son tour du mot de langue nahuatl ahuacatl qui veut dire, vous le devinez ?

Question subordonnée : Comment pourrais-je désormais piler mon guacamole ?

01 octobre 2007

Ce que mange la planète

Via ce blogue, que je visitais pour la première fois, j'y ai découvert cette fabuleuse étude-photo.



Bien que je sois au fait et sensible (vous l'apprendrez au fil des écrits) aux disparités qui existent entre les résidents des différentes régions du monde dont la réalité est fort dissemblable, cette étude photographique est saisissante dans ce qu'elle a de contrastante sous plusieurs aspects. Composition des menus, taille et composition des familles, budget disponible, aspect des cuisines, etc.

C'est à la fois beau et choquant, n'est-ce pas ?

Bien sûr, le rapport à la pauvreté (une épicerie coûte 318$ par semaine au Japon alors qu'elle coûte à peine plus de 1$ au Tchad), mais également, notre rapport aux aliments, ayant souvent connu d'importantes transformations au Nord et une relation presque intime qu'entretiennent certaines communautés avec certains aliments au Sud. La pauvreté en fruits et légumes de certaines tables. La présence marquée des boissons gazeuses sur certaines autres.

Dans la communauté où j'ai séjourné au Guatemala, l'alimentation était composée de fèves noires, de tortillas faites main, de riz. Je crois ne pas me tromper en disant que ces trois aliments de base constituait 80% du menu. Parfois une tomate, un oeuf, une fois par deux semaines, poisson ou poulet intégraient le menu et exceptionnellement, on tuait un porc. J'y ai eu droit une seule fois durant mon séjour. Est-ce nécessaire que je rajoute que qu'il ait été ingéré plus vite que Geneviève Jeanson sur sa bécane parcourait 100m ?

On y remarque aussi la puissance des lobby et des conglomérats qui transforment les menus sur presque toutes les tables du monde. Fascinant ET inquiétant.

Voilà, je voulais vous partager ça. L'étude des aliments, mise en photo, qui révèle simplement multitude d'indices sur la condition humaine.

27 septembre 2007

Carole Laure et moi !

Une collègue que je voyais pour la première fois hier, me dit :

"Ah, voilà, je sais à qui tu ressembles. J'ai cherché toute la matinée, mais ça y'est. Tu ressembles à ... Carole Laure !".

Sur le coup, ça m'a légèrement décontenancé (légèrement, j'ai dit), elle a tout de même 20 ans de plus que moi ! Mais comme c'est tout-de-même une belle femme (ce que me faisait remarquer une autre collège), j'ai fermé ma trappe et accepté de bon aloi le compliment. Quoique je ne crois pas que ça ait été dit dans ce sens. Et pour ce que ça vaut...

Puis, je me suis rappelée que nous partagions deux caractéristiques. Qui a trait à nos origines (ceux et celles qui me connaissent sauront probablement ce à quoi je fais référence). Géographique et familiale.

On a émis ce type de commentaire à mon endroit à quelques reprises déjà. De femmes aux traits pourtant fort différents. Comme quoi le regard de l'autre s'attarde à des détails différents de celui du voisin. Une gestuelle, une façon de regarder un profil, une impression qui se dégage, la chevelure, le regard, une énergie particulière, une tenue de corps.

J'espère qu'elle avait cette vision-là quand elle m'a émis ce commentaire.



Ban quoi ! ;)

J'ai souvent le commentaire, dans les bavardages d'usage, et ce, surtout quand j'emploie ma langue seconde au boulot, que je dois être d'origine latino-américaine, seguro, seguro. On m'a aussi dit que mon accent (toujours quand je parle cette langue seconde) était péruvien, vénézuélien, argentin, mexicain et/ou guatémaltèque ! Et ce provenant de vénézuélien, argentin, mexicain, guatémaltèque et/ou québécois !

On a dit de mes enfants qu'ils me ressemblaient terriblement. Qu'il ressemblaient à s'y méprendre à leur papa. Qu'ils avaient la bouche, la forme des yeux, le sourire, la couleur des yeux, le menton de leur papa/maman/grand-papa/mamie/tatie (choisir le substantif à votre convenance),for sure ! Par deux fois, je suis passée par là.

Comme quoi tout est dans le regard, forcément subjectif.

Iphigénie (la suite)

Cher Théodore loustic,

Saches, d'entrée de jeu, que tu ne pourras trouver lectrice plus réceptive que la signataire de cette missive because mon attirance vile et obscène envers les échanges épistolaires. J'insiste vile et tiens, soyons indulgente, tout-de-même quasi-obscène. Car a-t-on vu pareille curiosité ? Pareil désir de suivre ces correspondances avec critère que leur contenu ait une valeur littéraire manifeste (mais même sans, ça peut me piquer!). Chloderlos de Laclos ainsi que Éric-Emmanuel Schmitt en sont d'estimés coupables.

Il y en a qui ont soif de voir ces télé-réalités fortes en visuel là où mon regard fureteur préfère lire ces échanges avec critère premier qu'il y ait donc un minimum de style et d'esprit. Ou alors que le propos soit pétri d'un humanisme senti.

Or, cette première histoire publiée (Iphigénie en Haute-Ville) est venue répondre à cette affinité et/ou faille que j'ai. Puisque de surcroît, on y retrouve ce minimum (de style et d'esprit) pour ne pas dire un ton franchement onirique et une écriture qui oscille entre hyper-réalisme et allégorie. Même les passages qui nous entretiennent de la chèvre dans la tradition orale berbère finissent par nous amuser ! C'est dire ?

Ainsi, 1/0 pour toi, Théodore.

Mais je dois avouer qu'au début du roman, tout n'était pas gagné d'avance, moi qui ai parfois mal à partir avec le cru, ce langage sans détour, exprimant parfois un manque de ressource. Mais on voit clairement que ce n'est pas le cas ici.

Les pages qui ont amené mon plaisir à un niveau tel que même un bain refroidi et à la mousse dissipée ne venait pas à bout de ma volonté de finir ce chapitre, sont celles contenues entre les pages 145 et 148 (en fait, chais plus). Enfin, celles sur notre volonté chimérique de donner un sens à notre vie. Ou alors de déclamer qu'au fond, qu'est-ce qu'on est rien après tout. Je l'ai reçu vlan dans les dents. Ça, tu peux me croire !

J'aimerais bien faire la part des choses. Mais j'en suis incapable. La part de ce que j'ai reçu de l'auteur et celle de ce que j'ai retenu du gars que j'ai côtoyé, quelques années au Cegep, épisodiquement. Je n'ai pas ce recul pour faire ça. Mais, j'y reconnais l'ironie de l'auteur, celui qui s'en abreuvait. Ces railleries constances, cette dérision dont toi et Pierre abusiez, sans tempérance. Qui vous rendait si divertissants, tous les deux, oui divertissants. Jonglant avec cet humour si, siiii, ... ma foi, débridé ? Vos dérapes verbales qui n'étaient pas des joutes mais plutôt une simple expression de votre plaisir à être dissipés, gamins, plaisantins. Des baguenauds. Voilà. De "baguenauder sur". Soit, tenir des propos légers sur des sujets sérieux. Ou serait-ce le contraire ? En tout cas, c'est tout toi. Je te revois sur la banquette arrière de la vieille picouille rouillée rouge. Teuf, teuf.

Et puis, ce descriptif de ma ville natale, façon Dédé Fortin (Rue principale). Ça fait vibrer ma corde "racine", mon vieux. Hélène B.-Beauséjour doit s'en retourner dans sa tombe !

J'en suis donc à devoir assaillir Pantoute pour lire ton deuxième commitment, Nous autres ça compte pas.



Mais cette fois-ci, je ne veux pas me faire avoir par un cadeau dans ma boîte aux lettres. Tss tss. Je veux contribuer à mettre autre chose que du beurre de pine sur ton pain 12 céréales. Car le bonheur à te lire vaut au moins une bonne rillette de canard.

Philomine

25 septembre 2007

Bonbons, friandises et autres plaisirs fondants

J'ai une folle envie !

D'un de ces souvenirs d'enfance ambulant :



J'ai en bouche le souvenir de la lune de miel, chaude, longue en bouche, buzz suspendu de petite pépette à couettes.

------ À vous, gentils lecteurs masculins, sachez que je vous entends penser ! Et que si vous doutiez du fait que j'étais une vraie fille, amante de toutes ces gâteries :



Le mystère est désormais résolu ! ------

Je n'en mange désormais plus. Ou en tout cas, ce n'est pas digne de mention. Mais ce matin, j'ai une envie délibérément immodérée de ces péchés sucrés desquels, par ailleurs, je m'écoeurerais assez vite probablement. Come on down, petit boost de saccharose.

Imaginez si ça avait été autre chose qu'un Jelly Bean qui avait fait démarré la machine à souvenirs...

Au pays des mille et une nuits

Il n'y a pas d'homosexuels ! Tenez-vous le pour dit, bande de malapris ! Eh ben voilà, aussi simple que ça ! Y'en a pas ! Ça a le mérite d'être clair ! Et aussi faux que puisse être mon envie de rencontrer ce type un jour.



Vous allez dire que je suis malhonnête en ne reprenant que cet extrait du discours de Mahmoud Ahmadinejad prononcé hier à l'Université Columbia.

Mais, avouez que, si on croit Amnistie Internationale, de la bouche du Président d'un pays qui élimine chaque année des homosexuels, ça reste facilement en travers de la gorge.

Ceci dit, sur la question de la peine de mort, difficile de ne pas lui donner partiellement raison, lui qui a souligné qu'elle était aussi appliquée aux États-Unis.

Que dira-t-il de plus cet après-midi devant l'Assemblée générale de l'ONU ?

18 septembre 2007

Limoilou, le lundi soir

La scène se déroule en extérieur. Coin 18e. Il est 19h15.

Un type regarde intensément une fille à la sortie d'un circuit du RTC. Elle le regarde aussi. Il lui sourit, ce a quoi elle répond par un sourire poli. Il est grand et a une bouille plutôt sympa. À la dernière minute, alors qu'elle passe devant lui, il lui adresse la parole, par un bonsoir enthousiaste. Elle continue sa route après lui avoir civilement répondu par un bonsoir d'usage mais tout de même agréable.

La suite se déroule plutôt avec empressement.

Lui, la sommant de stopper alors qu'elle a pourtant déjà tourné le coin : Saluuut !
Elle, hésitante mais ne voulant pas être désagréable : Euh...Salut. On se connait ?
Lui, le sourire étampé dans face : Ça te dirait qu'on fasse quelque chose ensemble ?
Elle, sentant des relents non-identifiés provenant de sa personne : Euh, j'suis une peu pressée là. Et affamée. J'suis désolée.
Lui, franchement plus motivé que jamais : Ça te tente de m'accompagner à l'Euro ?
Elle, s'étouffant avec sa salive et voulant reprendre sa route dre-là : Euh, écoute, non, je suis désolée, je dois vraiment y aller.

Il l'a suivi des yeux jusqu'à ce qu'elle entre chez elle...

C'est Limoilou ou les relents, vous pensez, qui pousse un type à croire que l'Euro sans préambule, c'est au menu ?

17 septembre 2007

Ces monstres qui nous bouleversent.

Voilà précisément ce à quoi je faisais référence dans ce billet. Très exactement ce que je cherche à dire.

Les "monstres" qu'on tient à distance, ne sont qu'eux-mêmes des abîmés de la vie. Ce qui ne cautionne rien. Mais qui explique.

Je ne peux être mieux servie que par cette façon de clore une série de reportages aussi émotifs.

Je reprends ma conclusion de l'autre jour : Prévention, encadrement, éducation. Briser le cercle de l'isolement de ces êtres souffrants qui reproduisent des souffrances reçues.

13 septembre 2007

Elvis est toujours vivant !

J'espère que mes collègues ne se balladent pas sur mon blog. Bah, je prends le risque. Calculé. Enfin..., je ne suis pas malhonnête. Juste tannée puissance 10.

J'ai simplement dû me pincer les lèvres pour garder un semblant de contenance devant la personne qui m'a remis cette carte d'affaires, accompagné de son livre (ouais, décidément, j'attire les auteurs ces jours-ci !).

Prénom Nom
Ingénieur, Auteur, Conférencier, Guérisseur

Moi qui en a marre de son mal de hanches ! Juste dommage que je sois emplie d'un vaillant scepticisme ! Ce que je lui ai d'ailleurs dit poliment.

Faire la promotion de remèdes inefficaces dans un but lucratif, en les qualifiant de « miraculeux » ou pouvant aider à l'éradication de la douleur, ça me rend moyennement à l'aise.

Si je suis plus tolérante face aux « crédules », j'ai tendance à être moins sympatique vis-à-vis de ceux qui les exploitent.

Ça goute la racine québécoise !

Hier soir, un peu pressée et surtout affamée, j'ai mangé avec une copine dans cet antre de la carne.

Je ne peux passer sous silence la texture et saveur quasi-divines de leur tarte au sirop d'érable.

Toutefois, une mise en garde. Pour bibitte-à-sucre assumée seulement. Vous ne vous en sortirez pas sans un café ou un lait.

12 septembre 2007

Qu'est-ce qu'on attendait, au juste ?

Toutes les planètes sont alignées.

Les québécois sont très majoritairement favorables.

Les nouvelles règles sont passablement claires (en apparence à tout le moins) et facile à mettre en application (à moins que quelque chose m'échappe).

De surcroît, l'objectif poursuivi est précis et louable et les fondements passablement étoffés.

Out, la malbouffe !

10 septembre 2007

Les abîmés

Il y a des lectures qui nous donnent envie de lâcher son job. De foutre tout ça là, parce que ça perd de son sens quand on voit comme les besoins ailleurs sont sans fond.

C'est ce que j'ai ressenti à la lecture de cet article de Katia Gagnon dans la Presse d'aujourd'hui. Je dois dire que j'ai entendu l'entrevue qu'elle a donné à Le Bigot, en fin de semaine et que, non que l'entrevue ait été transcendante, mais le propos lui, était "shakant", patent, manifeste de laideur. Je n'ai pas pu l'écouter d'une oreille nonchalante. Elle avait toute mon attention.

J'ai lu déjà sur les troubles de l'attachement et combien il est crucial au sain développement de l'enfant.

Bien sûr, son papier se veut un détonateur dans la tête des lecteurs pour marquer l'importance des soins qu'on apporte à ses mini-victimes. Mini parce qu'elles sont si jeunes pas parce que les agressions subies sont mineures, vous aurez compris. Mais, même avec ses touches d'optimisme, comment ne pas trembler intérieurement et ne pas avoir envie de dire: pourquoi se charger de tout le reste alors qu'il y a des problèmes à la base même du développement des enfants qui demeurent ? On peut opérer à coeur ouvert cibole ! Que fait-on des détresses psychologiques de toutes ces victimes impliquées dans ces cas d'enfants maltraités ? J'implique les agresseurs dans le même bateau ! Car ces humains ont besoin d'encadrement aussi, indeed !

Le centre de réadaptation à 6 ans! Ça ne prend pas un summum d'empathie pour bien voir que sans figure d'attachement stable, aimante, fiable, sans une structure d'accueil bien encadrée, ça ne marche pas...

Prévention, encadrement, éducation. Briser le cercle de l'isolement de ses êtres souffrants qui reproduisent des souffrances reçues.

Autoclave, here I come !

Je sais, je m'exalte parfois pour ce qui peut vous sembler peu. Mais j'adore ces moments d'enthousiame et d'allégresse où mon coeur de fillette galopine s'emballe !

C'est ce qui est arrivé il y a dix minutes lorsque je suis tombée sur ça !

Assez que j'arriverai en retard au boulot et que je dois me restreindre pour ne pas parcourir extensivement ce merveilleux blogue !

Attachez-moi quelqu'un !

09 septembre 2007

Un heureux hasard

Enfin, je ne sais pas encore si c'est heureux. Mais sur le coup, ça m'a plu !

Je reviens de faire des courses, quartier Limoilou et passant devant un vide-grenier au détour d'une ruelle, j'offre quelques dollars à un type qui vend un range-vin en bois. Je marche donc, range-vin en main. Je parle au portable lorsque je croise un type, la trentaine, déjà croisé à quelques reprises (je dirais 3) depuis le début du mois. Je me dis que c'est trop de hasard, que je dois savoir, coûte que coûte. Je discontinue cavalièrement mon interlocuteur mobile pour arrêter ce couple qui marche vers moi depuis, ô, je dirais, 2-3 secondes max.

Z : Excuse-moi, mais je dois vraiment savoir (bafouille), je crois qu'on se connait, enfin, je suis certaine de te connaître ...

J'étais déterminé à ne pas rater ma chance de savoir qui c'était cette fois-ci.

Lui, sourire en coin, que je n'ai pas déchifré tout-de-suite : ...
Z : ... je t'ai croisé à quelques reprises depuis quelques semaines... et...
Lui, maintenant souriant franchement : Ah oui, on s'est croisé déjà ?
Z : Oui, plusieurs fois, enfin moi je t'ai vu à quelques reprises dans le quartier. Et je sais que je te connais. Enfin, je le crois.
Lui (affirmatif), déclame : I. C.
Compagne de promenade l'accompagnant, dubitative : I.C....ça me dit quelque chose.
Il regarde sa compagne de promenade et lui explique : C'est l'ancienne blonde de P.D. Pas Christine, avant même Christine !
Elle : hein ! Tu parles !

Les 3 à la fois, dans un joyeux désordre : Oui !!! Comment tu vas ? Qu'est-ce que tu deviens ?

Je vous passe les détails de cette conversation de reprise de contact (après 15 ans sans s'être vus!). Conversation où j'apprends, entre autres, qu'il est accompagné de sa pimpante soeur, très fière de me présenter ce qu'est devenu son frère aîné.

Z, insistante : Et alors, qu'est-ce que tu deviens ?
Lui : ...
Elle, excitée, l'interrompant, pleine de fierté : Son deuxième roman sera publié demain !!!
Lui, plus humble, presque qu'embêté de l'empressement de sa soeur : je n'aime pas dire ça d'entrée de jeu... mais ouais, c'est ça.

Je survole la réception de cette bonne nouvelle et la façon dont on s'est quitté pour vous dire que ce deuxième roman, publié à l'Instant Même, se retrouvera prochainement dans ma boîte aux lettres. C'est non sans avoir insisté pour me le procurer moi-même, sachant les conditions de vie des auteurs québécois.

Son premier roman semble avoir suscité un intérêt certain.



Des bribes lus ça et là, j'avais franchement l'impression d'être assise dans le taco qui nous menait, plusieurs matins par semaine, au CEGEP, et d'entendre ironiser ces deux comparses, inséparables détracteurs alors étudiants en lettres.

Ceci dit, j'espère que j'aimerai ça, parce que Miss nunuche a promis d'être honnête en lui livrant ses impressions. Et honnête elle sera.

En tout cas, c'est tout lui, : ça.

06 septembre 2007

Laissez-vous imprégner, très chères.

Vous avez appris quelque chose ?

04 septembre 2007

Probablement du vieux stock...

Mais, je n'avais pas buté sur ce site auparavant. Malheureusement, je ne peux accéder au site. Je vous laisse deviner pourquoi.

22 août 2007

Sur le bloc du départ

Okay. J'entame. Mais je vous avertis, je n'ai aucune, mais vraiment aucune idée où je m'en vais avec mes skis en été. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenu. Y aborderai-je les délicates questions des conflits internationnaux - si nombreux et non-abrégeables - ou alors y parlerai-je des joies de laisser fondre un bout de canard confit ou d'esturgeon fumé sur sa langue ? Je n'en sais fichtre rien.

Mais au delà des sujets abordés, un seul objectif : être vraie. Coûte que coûte. Près de ce que je suis, des opinions qui m'animent, des valeurs qui me guident. Et archiver les moments dignes d'être relatés, au fil du temps.

Aucune autre prétention.