27 septembre 2007

Carole Laure et moi !

Une collègue que je voyais pour la première fois hier, me dit :

"Ah, voilà, je sais à qui tu ressembles. J'ai cherché toute la matinée, mais ça y'est. Tu ressembles à ... Carole Laure !".

Sur le coup, ça m'a légèrement décontenancé (légèrement, j'ai dit), elle a tout de même 20 ans de plus que moi ! Mais comme c'est tout-de-même une belle femme (ce que me faisait remarquer une autre collège), j'ai fermé ma trappe et accepté de bon aloi le compliment. Quoique je ne crois pas que ça ait été dit dans ce sens. Et pour ce que ça vaut...

Puis, je me suis rappelée que nous partagions deux caractéristiques. Qui a trait à nos origines (ceux et celles qui me connaissent sauront probablement ce à quoi je fais référence). Géographique et familiale.

On a émis ce type de commentaire à mon endroit à quelques reprises déjà. De femmes aux traits pourtant fort différents. Comme quoi le regard de l'autre s'attarde à des détails différents de celui du voisin. Une gestuelle, une façon de regarder un profil, une impression qui se dégage, la chevelure, le regard, une énergie particulière, une tenue de corps.

J'espère qu'elle avait cette vision-là quand elle m'a émis ce commentaire.



Ban quoi ! ;)

J'ai souvent le commentaire, dans les bavardages d'usage, et ce, surtout quand j'emploie ma langue seconde au boulot, que je dois être d'origine latino-américaine, seguro, seguro. On m'a aussi dit que mon accent (toujours quand je parle cette langue seconde) était péruvien, vénézuélien, argentin, mexicain et/ou guatémaltèque ! Et ce provenant de vénézuélien, argentin, mexicain, guatémaltèque et/ou québécois !

On a dit de mes enfants qu'ils me ressemblaient terriblement. Qu'il ressemblaient à s'y méprendre à leur papa. Qu'ils avaient la bouche, la forme des yeux, le sourire, la couleur des yeux, le menton de leur papa/maman/grand-papa/mamie/tatie (choisir le substantif à votre convenance),for sure ! Par deux fois, je suis passée par là.

Comme quoi tout est dans le regard, forcément subjectif.

Iphigénie (la suite)

Cher Théodore loustic,

Saches, d'entrée de jeu, que tu ne pourras trouver lectrice plus réceptive que la signataire de cette missive because mon attirance vile et obscène envers les échanges épistolaires. J'insiste vile et tiens, soyons indulgente, tout-de-même quasi-obscène. Car a-t-on vu pareille curiosité ? Pareil désir de suivre ces correspondances avec critère que leur contenu ait une valeur littéraire manifeste (mais même sans, ça peut me piquer!). Chloderlos de Laclos ainsi que Éric-Emmanuel Schmitt en sont d'estimés coupables.

Il y en a qui ont soif de voir ces télé-réalités fortes en visuel là où mon regard fureteur préfère lire ces échanges avec critère premier qu'il y ait donc un minimum de style et d'esprit. Ou alors que le propos soit pétri d'un humanisme senti.

Or, cette première histoire publiée (Iphigénie en Haute-Ville) est venue répondre à cette affinité et/ou faille que j'ai. Puisque de surcroît, on y retrouve ce minimum (de style et d'esprit) pour ne pas dire un ton franchement onirique et une écriture qui oscille entre hyper-réalisme et allégorie. Même les passages qui nous entretiennent de la chèvre dans la tradition orale berbère finissent par nous amuser ! C'est dire ?

Ainsi, 1/0 pour toi, Théodore.

Mais je dois avouer qu'au début du roman, tout n'était pas gagné d'avance, moi qui ai parfois mal à partir avec le cru, ce langage sans détour, exprimant parfois un manque de ressource. Mais on voit clairement que ce n'est pas le cas ici.

Les pages qui ont amené mon plaisir à un niveau tel que même un bain refroidi et à la mousse dissipée ne venait pas à bout de ma volonté de finir ce chapitre, sont celles contenues entre les pages 145 et 148 (en fait, chais plus). Enfin, celles sur notre volonté chimérique de donner un sens à notre vie. Ou alors de déclamer qu'au fond, qu'est-ce qu'on est rien après tout. Je l'ai reçu vlan dans les dents. Ça, tu peux me croire !

J'aimerais bien faire la part des choses. Mais j'en suis incapable. La part de ce que j'ai reçu de l'auteur et celle de ce que j'ai retenu du gars que j'ai côtoyé, quelques années au Cegep, épisodiquement. Je n'ai pas ce recul pour faire ça. Mais, j'y reconnais l'ironie de l'auteur, celui qui s'en abreuvait. Ces railleries constances, cette dérision dont toi et Pierre abusiez, sans tempérance. Qui vous rendait si divertissants, tous les deux, oui divertissants. Jonglant avec cet humour si, siiii, ... ma foi, débridé ? Vos dérapes verbales qui n'étaient pas des joutes mais plutôt une simple expression de votre plaisir à être dissipés, gamins, plaisantins. Des baguenauds. Voilà. De "baguenauder sur". Soit, tenir des propos légers sur des sujets sérieux. Ou serait-ce le contraire ? En tout cas, c'est tout toi. Je te revois sur la banquette arrière de la vieille picouille rouillée rouge. Teuf, teuf.

Et puis, ce descriptif de ma ville natale, façon Dédé Fortin (Rue principale). Ça fait vibrer ma corde "racine", mon vieux. Hélène B.-Beauséjour doit s'en retourner dans sa tombe !

J'en suis donc à devoir assaillir Pantoute pour lire ton deuxième commitment, Nous autres ça compte pas.



Mais cette fois-ci, je ne veux pas me faire avoir par un cadeau dans ma boîte aux lettres. Tss tss. Je veux contribuer à mettre autre chose que du beurre de pine sur ton pain 12 céréales. Car le bonheur à te lire vaut au moins une bonne rillette de canard.

Philomine

25 septembre 2007

Bonbons, friandises et autres plaisirs fondants

J'ai une folle envie !

D'un de ces souvenirs d'enfance ambulant :



J'ai en bouche le souvenir de la lune de miel, chaude, longue en bouche, buzz suspendu de petite pépette à couettes.

------ À vous, gentils lecteurs masculins, sachez que je vous entends penser ! Et que si vous doutiez du fait que j'étais une vraie fille, amante de toutes ces gâteries :



Le mystère est désormais résolu ! ------

Je n'en mange désormais plus. Ou en tout cas, ce n'est pas digne de mention. Mais ce matin, j'ai une envie délibérément immodérée de ces péchés sucrés desquels, par ailleurs, je m'écoeurerais assez vite probablement. Come on down, petit boost de saccharose.

Imaginez si ça avait été autre chose qu'un Jelly Bean qui avait fait démarré la machine à souvenirs...

Au pays des mille et une nuits

Il n'y a pas d'homosexuels ! Tenez-vous le pour dit, bande de malapris ! Eh ben voilà, aussi simple que ça ! Y'en a pas ! Ça a le mérite d'être clair ! Et aussi faux que puisse être mon envie de rencontrer ce type un jour.



Vous allez dire que je suis malhonnête en ne reprenant que cet extrait du discours de Mahmoud Ahmadinejad prononcé hier à l'Université Columbia.

Mais, avouez que, si on croit Amnistie Internationale, de la bouche du Président d'un pays qui élimine chaque année des homosexuels, ça reste facilement en travers de la gorge.

Ceci dit, sur la question de la peine de mort, difficile de ne pas lui donner partiellement raison, lui qui a souligné qu'elle était aussi appliquée aux États-Unis.

Que dira-t-il de plus cet après-midi devant l'Assemblée générale de l'ONU ?

18 septembre 2007

Limoilou, le lundi soir

La scène se déroule en extérieur. Coin 18e. Il est 19h15.

Un type regarde intensément une fille à la sortie d'un circuit du RTC. Elle le regarde aussi. Il lui sourit, ce a quoi elle répond par un sourire poli. Il est grand et a une bouille plutôt sympa. À la dernière minute, alors qu'elle passe devant lui, il lui adresse la parole, par un bonsoir enthousiaste. Elle continue sa route après lui avoir civilement répondu par un bonsoir d'usage mais tout de même agréable.

La suite se déroule plutôt avec empressement.

Lui, la sommant de stopper alors qu'elle a pourtant déjà tourné le coin : Saluuut !
Elle, hésitante mais ne voulant pas être désagréable : Euh...Salut. On se connait ?
Lui, le sourire étampé dans face : Ça te dirait qu'on fasse quelque chose ensemble ?
Elle, sentant des relents non-identifiés provenant de sa personne : Euh, j'suis une peu pressée là. Et affamée. J'suis désolée.
Lui, franchement plus motivé que jamais : Ça te tente de m'accompagner à l'Euro ?
Elle, s'étouffant avec sa salive et voulant reprendre sa route dre-là : Euh, écoute, non, je suis désolée, je dois vraiment y aller.

Il l'a suivi des yeux jusqu'à ce qu'elle entre chez elle...

C'est Limoilou ou les relents, vous pensez, qui pousse un type à croire que l'Euro sans préambule, c'est au menu ?

17 septembre 2007

Ces monstres qui nous bouleversent.

Voilà précisément ce à quoi je faisais référence dans ce billet. Très exactement ce que je cherche à dire.

Les "monstres" qu'on tient à distance, ne sont qu'eux-mêmes des abîmés de la vie. Ce qui ne cautionne rien. Mais qui explique.

Je ne peux être mieux servie que par cette façon de clore une série de reportages aussi émotifs.

Je reprends ma conclusion de l'autre jour : Prévention, encadrement, éducation. Briser le cercle de l'isolement de ces êtres souffrants qui reproduisent des souffrances reçues.

13 septembre 2007

Elvis est toujours vivant !

J'espère que mes collègues ne se balladent pas sur mon blog. Bah, je prends le risque. Calculé. Enfin..., je ne suis pas malhonnête. Juste tannée puissance 10.

J'ai simplement dû me pincer les lèvres pour garder un semblant de contenance devant la personne qui m'a remis cette carte d'affaires, accompagné de son livre (ouais, décidément, j'attire les auteurs ces jours-ci !).

Prénom Nom
Ingénieur, Auteur, Conférencier, Guérisseur

Moi qui en a marre de son mal de hanches ! Juste dommage que je sois emplie d'un vaillant scepticisme ! Ce que je lui ai d'ailleurs dit poliment.

Faire la promotion de remèdes inefficaces dans un but lucratif, en les qualifiant de « miraculeux » ou pouvant aider à l'éradication de la douleur, ça me rend moyennement à l'aise.

Si je suis plus tolérante face aux « crédules », j'ai tendance à être moins sympatique vis-à-vis de ceux qui les exploitent.

Ça goute la racine québécoise !

Hier soir, un peu pressée et surtout affamée, j'ai mangé avec une copine dans cet antre de la carne.

Je ne peux passer sous silence la texture et saveur quasi-divines de leur tarte au sirop d'érable.

Toutefois, une mise en garde. Pour bibitte-à-sucre assumée seulement. Vous ne vous en sortirez pas sans un café ou un lait.

12 septembre 2007

Qu'est-ce qu'on attendait, au juste ?

Toutes les planètes sont alignées.

Les québécois sont très majoritairement favorables.

Les nouvelles règles sont passablement claires (en apparence à tout le moins) et facile à mettre en application (à moins que quelque chose m'échappe).

De surcroît, l'objectif poursuivi est précis et louable et les fondements passablement étoffés.

Out, la malbouffe !

10 septembre 2007

Les abîmés

Il y a des lectures qui nous donnent envie de lâcher son job. De foutre tout ça là, parce que ça perd de son sens quand on voit comme les besoins ailleurs sont sans fond.

C'est ce que j'ai ressenti à la lecture de cet article de Katia Gagnon dans la Presse d'aujourd'hui. Je dois dire que j'ai entendu l'entrevue qu'elle a donné à Le Bigot, en fin de semaine et que, non que l'entrevue ait été transcendante, mais le propos lui, était "shakant", patent, manifeste de laideur. Je n'ai pas pu l'écouter d'une oreille nonchalante. Elle avait toute mon attention.

J'ai lu déjà sur les troubles de l'attachement et combien il est crucial au sain développement de l'enfant.

Bien sûr, son papier se veut un détonateur dans la tête des lecteurs pour marquer l'importance des soins qu'on apporte à ses mini-victimes. Mini parce qu'elles sont si jeunes pas parce que les agressions subies sont mineures, vous aurez compris. Mais, même avec ses touches d'optimisme, comment ne pas trembler intérieurement et ne pas avoir envie de dire: pourquoi se charger de tout le reste alors qu'il y a des problèmes à la base même du développement des enfants qui demeurent ? On peut opérer à coeur ouvert cibole ! Que fait-on des détresses psychologiques de toutes ces victimes impliquées dans ces cas d'enfants maltraités ? J'implique les agresseurs dans le même bateau ! Car ces humains ont besoin d'encadrement aussi, indeed !

Le centre de réadaptation à 6 ans! Ça ne prend pas un summum d'empathie pour bien voir que sans figure d'attachement stable, aimante, fiable, sans une structure d'accueil bien encadrée, ça ne marche pas...

Prévention, encadrement, éducation. Briser le cercle de l'isolement de ses êtres souffrants qui reproduisent des souffrances reçues.

Autoclave, here I come !

Je sais, je m'exalte parfois pour ce qui peut vous sembler peu. Mais j'adore ces moments d'enthousiame et d'allégresse où mon coeur de fillette galopine s'emballe !

C'est ce qui est arrivé il y a dix minutes lorsque je suis tombée sur ça !

Assez que j'arriverai en retard au boulot et que je dois me restreindre pour ne pas parcourir extensivement ce merveilleux blogue !

Attachez-moi quelqu'un !

09 septembre 2007

Un heureux hasard

Enfin, je ne sais pas encore si c'est heureux. Mais sur le coup, ça m'a plu !

Je reviens de faire des courses, quartier Limoilou et passant devant un vide-grenier au détour d'une ruelle, j'offre quelques dollars à un type qui vend un range-vin en bois. Je marche donc, range-vin en main. Je parle au portable lorsque je croise un type, la trentaine, déjà croisé à quelques reprises (je dirais 3) depuis le début du mois. Je me dis que c'est trop de hasard, que je dois savoir, coûte que coûte. Je discontinue cavalièrement mon interlocuteur mobile pour arrêter ce couple qui marche vers moi depuis, ô, je dirais, 2-3 secondes max.

Z : Excuse-moi, mais je dois vraiment savoir (bafouille), je crois qu'on se connait, enfin, je suis certaine de te connaître ...

J'étais déterminé à ne pas rater ma chance de savoir qui c'était cette fois-ci.

Lui, sourire en coin, que je n'ai pas déchifré tout-de-suite : ...
Z : ... je t'ai croisé à quelques reprises depuis quelques semaines... et...
Lui, maintenant souriant franchement : Ah oui, on s'est croisé déjà ?
Z : Oui, plusieurs fois, enfin moi je t'ai vu à quelques reprises dans le quartier. Et je sais que je te connais. Enfin, je le crois.
Lui (affirmatif), déclame : I. C.
Compagne de promenade l'accompagnant, dubitative : I.C....ça me dit quelque chose.
Il regarde sa compagne de promenade et lui explique : C'est l'ancienne blonde de P.D. Pas Christine, avant même Christine !
Elle : hein ! Tu parles !

Les 3 à la fois, dans un joyeux désordre : Oui !!! Comment tu vas ? Qu'est-ce que tu deviens ?

Je vous passe les détails de cette conversation de reprise de contact (après 15 ans sans s'être vus!). Conversation où j'apprends, entre autres, qu'il est accompagné de sa pimpante soeur, très fière de me présenter ce qu'est devenu son frère aîné.

Z, insistante : Et alors, qu'est-ce que tu deviens ?
Lui : ...
Elle, excitée, l'interrompant, pleine de fierté : Son deuxième roman sera publié demain !!!
Lui, plus humble, presque qu'embêté de l'empressement de sa soeur : je n'aime pas dire ça d'entrée de jeu... mais ouais, c'est ça.

Je survole la réception de cette bonne nouvelle et la façon dont on s'est quitté pour vous dire que ce deuxième roman, publié à l'Instant Même, se retrouvera prochainement dans ma boîte aux lettres. C'est non sans avoir insisté pour me le procurer moi-même, sachant les conditions de vie des auteurs québécois.

Son premier roman semble avoir suscité un intérêt certain.



Des bribes lus ça et là, j'avais franchement l'impression d'être assise dans le taco qui nous menait, plusieurs matins par semaine, au CEGEP, et d'entendre ironiser ces deux comparses, inséparables détracteurs alors étudiants en lettres.

Ceci dit, j'espère que j'aimerai ça, parce que Miss nunuche a promis d'être honnête en lui livrant ses impressions. Et honnête elle sera.

En tout cas, c'est tout lui, : ça.

06 septembre 2007

Laissez-vous imprégner, très chères.

Vous avez appris quelque chose ?

04 septembre 2007

Probablement du vieux stock...

Mais, je n'avais pas buté sur ce site auparavant. Malheureusement, je ne peux accéder au site. Je vous laisse deviner pourquoi.