09 septembre 2007

Un heureux hasard

Enfin, je ne sais pas encore si c'est heureux. Mais sur le coup, ça m'a plu !

Je reviens de faire des courses, quartier Limoilou et passant devant un vide-grenier au détour d'une ruelle, j'offre quelques dollars à un type qui vend un range-vin en bois. Je marche donc, range-vin en main. Je parle au portable lorsque je croise un type, la trentaine, déjà croisé à quelques reprises (je dirais 3) depuis le début du mois. Je me dis que c'est trop de hasard, que je dois savoir, coûte que coûte. Je discontinue cavalièrement mon interlocuteur mobile pour arrêter ce couple qui marche vers moi depuis, ô, je dirais, 2-3 secondes max.

Z : Excuse-moi, mais je dois vraiment savoir (bafouille), je crois qu'on se connait, enfin, je suis certaine de te connaître ...

J'étais déterminé à ne pas rater ma chance de savoir qui c'était cette fois-ci.

Lui, sourire en coin, que je n'ai pas déchifré tout-de-suite : ...
Z : ... je t'ai croisé à quelques reprises depuis quelques semaines... et...
Lui, maintenant souriant franchement : Ah oui, on s'est croisé déjà ?
Z : Oui, plusieurs fois, enfin moi je t'ai vu à quelques reprises dans le quartier. Et je sais que je te connais. Enfin, je le crois.
Lui (affirmatif), déclame : I. C.
Compagne de promenade l'accompagnant, dubitative : I.C....ça me dit quelque chose.
Il regarde sa compagne de promenade et lui explique : C'est l'ancienne blonde de P.D. Pas Christine, avant même Christine !
Elle : hein ! Tu parles !

Les 3 à la fois, dans un joyeux désordre : Oui !!! Comment tu vas ? Qu'est-ce que tu deviens ?

Je vous passe les détails de cette conversation de reprise de contact (après 15 ans sans s'être vus!). Conversation où j'apprends, entre autres, qu'il est accompagné de sa pimpante soeur, très fière de me présenter ce qu'est devenu son frère aîné.

Z, insistante : Et alors, qu'est-ce que tu deviens ?
Lui : ...
Elle, excitée, l'interrompant, pleine de fierté : Son deuxième roman sera publié demain !!!
Lui, plus humble, presque qu'embêté de l'empressement de sa soeur : je n'aime pas dire ça d'entrée de jeu... mais ouais, c'est ça.

Je survole la réception de cette bonne nouvelle et la façon dont on s'est quitté pour vous dire que ce deuxième roman, publié à l'Instant Même, se retrouvera prochainement dans ma boîte aux lettres. C'est non sans avoir insisté pour me le procurer moi-même, sachant les conditions de vie des auteurs québécois.

Son premier roman semble avoir suscité un intérêt certain.



Des bribes lus ça et là, j'avais franchement l'impression d'être assise dans le taco qui nous menait, plusieurs matins par semaine, au CEGEP, et d'entendre ironiser ces deux comparses, inséparables détracteurs alors étudiants en lettres.

Ceci dit, j'espère que j'aimerai ça, parce que Miss nunuche a promis d'être honnête en lui livrant ses impressions. Et honnête elle sera.

En tout cas, c'est tout lui, : ça.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est avec plaisir que je redécouvre tes talents de conteuse, même en reprise ;)

Mal

Zablog a dit…

Prends siège, Mal ! :)